La cuisine vénézuélienne
reflète la diversité culturelle du pays. En guise de pain,
la plupart des Vénézuéliens mangent du pan de jamón,
genre de pain long au jambon, aux olives et aux raisins, et des arepas,
crêpes de maïs ou de blé, frites ou cuites au four, généralement
farcies avec de la viande, des œufs ou du fromage. Ces crêpes sont
tellement populaires que des stands de nourriture, appelés areperas,
se spécialisent dans leur préparation. On trouve d’autres
variations sur le même thème, comme les cachapas, crêpes
de maïs doux farcies de fromage, les tequenos, faits de pâte
frite mélangée à du fromage, et les empanadas, copieuses
pâtisseries au fromage.
Avec son long littoral et ses nombreux lacs
et rivières, le Venezuela dipose d’une grande variété
de poissons, et les Vénézuéliens en sont de gros consommateurs.
Ils mangent de la truite, du vivaneau et même des piranhas. Parmi
les plats de poisson les plus appréciés, on citera l’avocat
farci aux crevettes ou le riz aux fruits de mer.
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La viande tient aussi une place importante dans
la cuisine vénézuélienne. Le sancocho, ragoût
de viande et de légumes généralement accompagné
d’arepas et de manioc grillé, est un plat typique, tout comme
le célèbre pabellón criollo, qui se prépare
avec du bifteck de flanc, des haricots noirs, du riz et des bananes plantain
(bananes à cuire) frites. Le mondogo, autre plat très
populaire, est une soupe épaisse aux tripes et aux légumes.
Les Vénézueliens consomment
beaucoup de jus à base de canne à sucre, de tamarin ou de
lait de noix de coco. Ce dernier se boit parfois à même le
fruit. Les jus de fruits servent aussi à faire des milk-shakes appelés
batidos. Les deux boissons alcoolisées les plus populaires au Venezuela
sont la bière, assez forte, et la chicha, alcool obtenu par la fermentation
de maïs ou de riz. On boit également beaucoup de café. |
À
Noël,
les familles se réunissent et partagent un repas de fête composé
de hállaca, pâte de farine de maïs farcie de viande,
de poivrons verts, de tomates, de raisins secs, d’olives, d’ail et de persil,
et cuite à la vapeur dans des feuilles de bananes. |
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En dessert, les Vénézuéliens
mangent souvent des fraises à la crème ou des goyaves au
sirop et au fromage blanc ; le májarete, flan à la noix de
coco, et le quesillo, flan aux œufs, sont aussi très prisés.
À Noël, on prépare la traditionnelle dulce de lechoza,
faite de papayes vertes mijotées dans du sucre brun et servie froide.
Papayes, pastèques, mangues, bananes, ananas, goyaves, oranges et
fraises sont cultivés localement. Beaucoup de fruits vénézuéliens
se trouvent difficilement au Canada, notamment les mammónes,
petits fruits ronds et verts dont les Vénézuéliens
sont très friands.
Le repas le plus important, le déjeuner,
se prend entre midi et 15 h. Certaines personnes rentrent à la maison
de l’école ou du travail pour partager ce repas avec leur famille.
Le souper est léger et se mange aux alentours de 20 h, et même
plus tard.
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Ingrédients
250 ml de maïs frais ou en conserve
250 ml d’eau
175 ml de sucre
Sel
Préparation
Mélanger tous les ingrédients
au robot. Avec la pâte obtenue, former de petites crêpes d’environ
12 cm de diamètre. Cuire à la poêle environ une minute
de chaque côté à température moyenne. Servir
chaud avec du fromage. |
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Un
magasin de crème glacée de la ville de Mérida, dans
les Andes, détient le record du plus grand nombre de parfums proposés
à la clientèle. En tout, 641 saveurs différentes,
dont la glace à la truite, à l’ail et aux haricots noirs. |
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