UN REGARD SUR L'HISTOIRE

Les premiers habitants de l’Amérique du Nord sont probablement venus d’Asie par le détroit de Béring, il y a 10 000 ans. À l’arrivée des Européens, des centaines de groupes autochtones vivaient sur le continent, chacun avec une langue et une culture propre. 

La colonisation européenne débuta au xvie siècle. Les Espagnols fondèrent St. Augustine, en Floride, en 1565. La première colonie britannique à connaître le succès fut Jamestown, en Virginie, fondée en 1607. En 1620, des Puritains anglais (ou Pèlerins), venus à bord du Mayflower, débarquèrent à Plymouth. Les Hollandais s’installèrent sur l’île de Manhattan en 1626, et les Français explorèrent l’intérieur du continent. les Autochtones aidèrent les colons à survivre en leur montrant comment faire pousser du maïs.

Au XVIIIe siècle, les nations européennes se disputèrent les territoires nord-américains. La Grande-Bretagne en sortit victorieuse et, à la fin des années 1760, elle possédait tout le territoire situé à l’est du Mississipi. Cependant, lorsqu’elle imposa de nouvelles taxes aux colonies, treize États déclarèrent leur indépendance (1776), déclenchant la guerre de l’Indépendance américaine ; en 1783, la Grande-Bretagne reconnut les États-Unis comme un nouveau pays. George Washington en devint le premier président.

Au cours du XIXe siècle, le pays s’étendit vers l’ouest. En 1803, les Français vendirent les territoires de la Louisiane aux Américains. En 1819, les États-Unis annexèrent la Floride, au sud-est, et l’Oregon, au nord-ouest. Dans le cadre de sa politique d’expansion, le Congrès américain adopta, en 1830, une loi forçant les Autochtones à quitter leurs terres ancestrales, pour que les colons puissent prendre possession de leurs terres. 
 

  Le saviez-vous?

Les États-Unis possèdent la constitution fédérale la plus ancienne. Les dix premiers amendements sont connus sous le nom de Bill of Rights (Déclaration des droits) ; ils garantissent aux citoyens américains la liberté de religion, la liberté de presse, le droit de porter des armes et le droit à un procès juste et équitable.

En 1835, les colons américains installés au Texas, alors sous contrôle mexicain, revendiquèrent leur indépendance. Ils furent vaincus par les Mexicains à la bataille du 
Fort Alamo, à San Antonio, mais ils finirent par se joindre à l’Union américaine. En 1846, les États-Unis déclarèrent la guerre au Mexique. À la fin de la guerre, ils avaient gagné plus d’un million de kilomètres carrés.

En 1860 éclata la guerre de Sécession. Les États du nord s’opposaient à l’esclavage, alors que les États du sud voulaient des esclaves pour travailler dans les plantations de coton. Lorsque Abraham Lincoln, qui était contre l’esclavage, devint président en 1861, les États du sud se séparèrent de l’Union. En 1865, les unionistes du nord vainquirent les sécessionnistes, et l’esclavage fut aboli. 

En 1889, les États-Unis déclarèrent la guerre à l’Espagne. Au terme du conflit, ils avaient gagné les Philippines, l’île de Guam et Porto Rico. En 1917, ils s’engagèrent dans la Première Guerre mondiale. Ils ne prirent part à la Deuxième Guerre mondiale que lorsque le Japon attaqua Pearl Harbor, à Hawaii, le 7 décembre 1941.

Au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, les États-Unis étaient devenus une super-puissance économique et politique. Leur opposition à l’Union soviétique communiste donna lieu à une rivalité connue sous le nom de Guerre froide. Lorsque les communistes de la Corée du Nord envahirent la Corée du Sud en 1950, les États-Unis envoyèrent des troupes. Ils furent aussi en guerre contre les forces communistes du Vietnam de 1964 à 1973.