Environ un quart de toute la population travaille pour le gouvernement. Cette situation sexplique par lénorme système de services sociaux uruguayen, mais aussi par le fait que, jusquà récemment, des pans entiers de lindustrie, comme les transports et la production énergétique étaient nationalisés. Près de 20 % de la population active est employée dans lindustrie manufacturière. Bon nombre dindustries uruguayennes sont reliées à lélevage de bovins ou dovins. La laine est la principale exportation du pays ; le conditionnement des viandes, le tannage de peaux et la production de colle et de savon sont aussi des industries importantes. De nombreux Uruguayens travaillent dans des petits ateliers où ils fabriquent vêtements, chaussures et outils. Le secteur agricole est limité ; les principales productions sont le sucre, le riz et diverses autres céréales, les oléagineux et le tabac. Au nord, près de la frontière avec le Brésil, quelques vignobles produisent du vin. Le tourisme gagne aussi en importance ; la plupart des touristes viennent des autres pays dAmérique du Sud. |
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Les syndicats ouvriers ont joué un rôle important en Uruguay. Ils ont largement contribué à mettre les questions sociales à lordre du jour et ont lutté pour lobtention de lois sociales. Dans les années 1970, les syndiqués qui sopposaient aux autorités militaires furent persécutés pour leurs idées. Mais le retour de la démocratie au cours des années 1980 a mis fin aux persécutions politiques de chefs syndicaux. |
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Le droit du travail assure aux hommes et aux femmes un salaire égal à travail égal. La discrimination en vertu du sexe, de la religion, de la race ou de lappartenance politique est interdite. Une prestation de maternité est consentie aux mères afin quelles naient pas à retourner immédiatement au travail. Les femmes touchant des salaires peu élevés bénéficient pour leur part dune allocation pour frais de garde. Une pension est par ailleurs allouée aux personnes âgées ainsi quaux ouvriers victimes dun accident de travail. LUruguay est généralement considéré comme un pays riche, mais léconomie a subi quelques revers. Une sécheresse en 1988-1989 a causé la mort de centaines de milliers de bovins et réduit la production dénergie hydroélectrique. Le pays a aussi subi les contrecoups des problèmes économiques de lArgentine et du Brésil, les principaux partenaires commerciaux de lUruguay. Le chômage et la pauvreté ont ainsi augmenté pendant les années 1990. Les gens continuent cependant à quitter la campagne pour les villes dans lespoir dy trouver du travail, mais ils sont souvent réduits à devenir marchands ambulants ou cireurs de chaussures. |
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Il ny a pas si longtemps, bureaux et commerces
fermaient pendant quelques heures au milieu de la journée pour permettre
aux gens de rentrer déjeuner chez eux et de faire une sieste.
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