L'EDUCATION

L’État a toujours été très engagé dans le domaine de l’éducation, et ce depuis le XIXe siècle, les politiciens ayant réalisé qu’une population éduquée était nécessaire au développement économique et au bien-être général de la nation.

L’education est gratuite et obligatoire pendant neuf ans. L’école primaire commence à 6 ans et dure jusqu’à 12 ans. Les trois premières années d’école secondaire sont appelées « secondaire élémentaire ». À 15 ou 16 ans, les élèves peuvent continuer à l’école secondaire « diversifiée », en vue d’obtenir le bachillerato (baccalauréat) qui permet d’accéder à l’université. Ils peuvent aussi entrer dans le courant secondaire technique en vue d’obtenir le bachillerato tecnico.

Les relations entre élèves et enseignants sont plus protocolaires qu’au Canada. Généralement, lorsqu’un professeur entre dans une classe, tous les élèves sont censés se lever. L’évaluation se fait souvent par interrogation orale devant les autres élèves de la classe. Le port de l’uniforme est aussi généralisé : écoliers et enseignants de l’école primaire portent une blouse blanche par-dessus leurs habits.  

L’Uruguay compte trois universités : la Universidad de la Republica (université d’État), la Universidad Catolica del Uruguay Damaso A. Larranaga et la Universidad ORT Uruguay, une université privée. Il existe aussi une école technique post secondaire appelée Universidad del Trabajo ainsi que deux autres instituts post secondaires spécialisés en sciences de l’information et en santé et développement.

  Le saviez-vous?

Les élèves doivent se rendre à l’école par leurs propres moyens, car il n’y a pas d’autobus scolaires. Pour ceux de la campagne, c’est encore plus difficile, les écoles étant fort disséminées en zones rurales. Élèves et étudiants logent parfois près de leur école ou université.

Les étudiants des universités uruguayennes sont généralement plus politisés que les étudiants canadiens. Ils tiennent fermement à leur liberté d’expression et suivent de près l’actualité. Pendant le régime militaire des années 1970 et 1980, de nombreux étudiants furent arrêtés par la police à cause de leurs activités politiques ou des activités politiques ou syndicales de leurs parents. La situation s’est améliorée, mais les étudiants uruguayens ont la ferme conviction qu’il n’y a pas d’avenir pour le pays sans le respect incondtionnel des droits de la personne.