Les Uruguayens adorent danser, en particulier le tango, qui est originaire dArgentine et se danse sur de la musique de guitare et daccordéon. Lun des tangos uruguayens les plus célèbres, La Cumparsita, a été composé par Gerardo Mattos Rodríguez. Il existe dailleurs de nombreux orchestres de tango uruguayens. Dans les campagnes, les danses traditionnelles sont toujours pratiquées, notamment la milonga, la vidalita, la cifra et le pericon. Le candombe se danse à Montevideo pendant le Carnaval. LUruguay a aussi produit de nombreux musiciens et compositeurs classiques de talent, parmi lesquels Eduardo Fabini (1882-1950) et Héctor Tosar, né en 1923. Le gouvernement soutient deux orchestres symphoniques ainsi quune troupe de théâtre. |
||||
Juan Manuel Blanes (1830-1901) est le peintre uruguayen le plus célèbre du XIXe siècle. Il a peint des toiles imposantes représentant la vie des gauchos et les grands moments de lhistoire du pays. Pedro Figari (1861-1938) a pour sa part représenté des scènes de la vie quotidienne à Montevideo et à la campagne. Joaquín Torres García (1874-1949) est le créateur dun style connu comme luniversalisme constructif, style qui a influencé toute une génération de peintres uruguayens. Les sculptures réalistes de José Belloni (1880-1965) ornent parcs et places publiques de Montevideo ; elles représentent des scènes de la vie de tous les jours, comme une diligence tirée par des chevaux ou un chariot tiré par des bufs. |
|
|||
Ariel, de José Enrique Rodó (1871-1917), est lune des plus grandes uvres littéraires de lUruguay. Écrit en 1900, le livre traite du besoin de maintenir des valeurs spirituelles dans un monde tourné vers le progrès matériel et technique. Les pièces de Florencio Sánchez (1875-1910), qui traitent de problèmes sociaux, sont encore jouées de nos jours. Juan Zorilla de San Martín (1855-1931) est lauteur de poèmes épiques sur lhistoire du pays. Juana de Ibarbourou (1895-1979) et Delmira Agustini (1866-1914) sont aussi des poètes de renom. Parmi les écrivains contemporains, on citera Juan Carlos Onetti, Mario Benedetti et Eduardo Galeano. |
||||
|