La migration de la population de la campagne vers
les villes et la croissance démographique (entre 1930 et 1970, la
population a presque triplé) ont eu un grand impact sur le système
médical turc.
La constitution turque de 1982 stipule que tout citoyen turc a droit à un environnement sain et quil est de la responsabilité de lÉtat de réduire la pollution et de protéger lenvironnement et la santé publique. Les programmes de santé, les hôpitaux et les dispensaires relèvent de deux ministères : le ministère du Travail et le ministère de la Santé et du Bien-être social. En plus des établissements hospitaliers publics, il existe des cliniques privées gérées par des organisations bénévoles et des entreprises. Les soins médicaux sont gratuits pour les pauvres. En 1961 fut votée la Loi des services sociaux qui visait à développer les services de santé dans les zones rurales. De même, la loi des Services obligatoires de lÉtat de 1981 avait pour objectif dempêcher les pénuries de personnel médical dans les zones rurales. Souvent, ce sont des unités mobiles qui répondent aux besoins des populations des régions isolées. Des campagnes de vaccination ainsi que des programmes de prévention contre la poliomyélite et le sida ont été mis sur pied dans tout le pays. Plus de 150 000 personnes travaillent pour le système de santé public turc. Il y a plus de 900 hôpitaux en Turquie, soit un total denviron 140 000 lits, ce qui représente un progrès énorme depuis les débuts de la République, époque à laquelle le pays ne possédait que trois hôpitaux et 950 lits.
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