L’économie syrienne repose sur l’agriculture,
l’industrie et les mines. Les principales exportations sont le pétrole,
le coton (autrefois la principale exportation du pays), les produits maraîchers,
le blé, l’orge et les textiles.
L’agriculture emploie 23 % de la population active.
Seulement 30 % des terres sont cultivées ; la plus grande partie
doit être irriguée, les pluies tombant surtout l’hiver plutôt
que pendant la saison des cultures. Le secteur manufacturier emploie quant
à lui 14 % de la main-d’œuvre. Son développement est rendu
difficile par le manque de fiabilité de l’approvisionnement en électricité. |
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L’industrie textile produit du coton et de la
soie. Les autres productions importantes sont le ciment, le verre, le savon,
le tabac et les produits alimentaires (farine et huile notamment). La Syrie
a des gisements de pétrole, de gaz naturel, de phosphates et de
sel. Les régions montagneuses recèlent aussi de petites quantités
de charbon, de fer, de cuivre, d’or et de plomb. La prospection de pétrole
est importante, mais aucun gisement majeur n’a été découvert
à ce jour.
Comme les salaires sont bas, de nombreux Syriens
ont plusieurs emplois. Quelqu’un peut ainsi travailler comme ingénieur
électrique le matin, vendre des produits électriques l’après-midi
et travailler dans le magasin familial le soir. Dans la plupart des familles,
les salaires sont mis en commun. Le gouvernement aide les familles à
faible revenu par un contrôle des prix sur les articles de consommation
de base. |
Le saviez-vous? |
Pour
irriguer les terres, on utilise encore largement des roues hydrauliques
traditionnelles (norias ou nawaeers). Le manque d’eau est
une des causes majeures des problèmes économiques de la Syrie. |
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