Lart soudanais est avant tout un art décoratif.
Cest un art non figuratif, qui recourt plutôt à des motifs
géométriques très complexes, tant dans la sculpture
en ébène ou en ivoire, que pour la décoration dobjets
de cuir ou de métal (poignards et gaines, par exemple). Les femmes
font aussi des objets décoratifs pour leur intérieur, tels
des napperons pour des plateaux de service.
Linstitut des Beaux-Arts et de la technologie appuie les artistes, dont un certain nombre de graveurs, de calligraphes et de photographes qui ont été reconnus au niveau international. Ibrahim al Salahi, qui se sert de ces trois moyens dexpression, est peut-être le plus connu dentre eux. |
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Il y a plusieurs musées à Khartoum
: le Musée national, qui possède une collection dobjets
de lantiquité, le Musée national dHistoire, et le Muséé
dethnographie. La Bibliothèque de Khartoum est connue pour sa collection
africaine et soudanaise.
La musique est très populaire au Soudan. Certains musiciens soudanais, tels que Abdel Karim al-Kabli, se sont fait connaître à lextérieur du pays par leurs savants mélanges de mélodies arabes et de rythmes africains. Hamza el-Din, musicien nubien qui joue de loud (type dinstrument à cordes), est déjà connu en Amérique du Nord depuis un certain temps. |
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Comme dans lensemble du monde arabe, la
littérature, particulièrement la poésie, est riche
et complexe. Parmi les écrivains soudanais connus au niveau international,
on citera le poète Taban Lo Liyong, Sirr Anai Kelueljang et Tayeb
Salih, auteur de récits fictifs décrivant certains aspects
de la vie dans le nord du Soudan. Son roman, Saison de la migration vers
le nord, traite des rapports entre les Soudanais et la culture occidentale.
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