L’agriculture est la principale
activité économique du Sri Lanka. Près de la moitié
de la main d’œuvre sri lankaise vit et travaille dans des fermes et des plantations.
La mécanisation est loin d’être généralisée
et les techniques traditionnelles, qui requièrent de nombreux bras,
sont encore très utilisées ; les charrues sont tirées
par des buffles, et les semailles et les récoltes se font à
la main. Les principales récoltes du pays sont le thé, le caoutchouc,
le riz, les épices et les noix de coco. Parmi les produits d’exportation,
on compte aussi la canne à sucre, le tabac, les fruits tropicaux (mangue,
papaye, ananas, plantain…), les épices (cardamome, clous de girofle
et cannelle), ainsi que certains légumes. L’océan autour de
l’île est riche en poissons : la pêche en mer se fait principalement
dans des embarcations non motorisées et reste une petite industrie. Plus d’un tiers de la population active travaille dans le secteur tertiaire (public et privé). Le gouvernement offre un certain nombre de programmes sociaux (pensions de retraite pour personnes âgées, aide aux personnes handicapées et secours aux victimes des inondations et des moussons). Il apporte aussi son appui à des organismes à but non lucratif. Le modeste programme d’aide aux démunis Samurdhi vient en aide aux familles qui sont le plus dans le besoin en leur offrant nourriture, logement ou argent. L’âge de la retraite, pour les hommes comme pour les femmes, est de 55 ans. Le secteur industriel peu développé et repose essentiellement sur la transformation des produits de l’agriculture et sur le textile, les cuirs, les produits chimiques, le plastique et le ciment. L’exploitation des ressources naturelles continue d’occuper une place importante de l’économie : le pays est connu pour ses pierres précieuses (notamment émeraudes et rubis) et pour ses gisements de graphite, le meilleur au monde. L’industrie la plus ancienne du pays est celle de l’extraction du sel marin. De nouveaux projets d’exploitation du potentiel hydroélectrique et pétrolier du pays sont en voie d’exécution. Les femmes constituent un tiers de la population active du pays et la Constitution leur garantit les mêmes droits qu’aux hommes. Mais si certaines femmes exercent des professions habituellement réservées aux hommes et ont réussi à obtenir des postes de direction, la plupart de celles qui travaillent à l’extérieur occupent des emplois non qualifiés dans les plantations de thé, d’hévéas et de cocotiers. Les conflits ethniques ont eu des retombées néfastes sur l’économie du pays : les dépenses en matière de défense ont augmenté et les revenus de l’industrie touristique ont diminué. Le taux de chômage est élevé (plus de 10 %), surtout chez les jeunes.
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