Les Sri Lankais aiment beaucoup
le sport. Le cricket, introduit par les Britanniques au XVIIIe siècle,
est aujourd’hui le sport le plus populaire du pays. Lorsque l’équipe
nationale a battu l’Australie lors de la coupe du monde de 1996, ses membres
furent traités comme de véritables héros nationaux.
On peut suivre les retransmissions des matches à la radio (en tamoul,
en cinghalais et en anglais) dans de nombreux lieux publics. Dans les villages,
les équipes d’amateurs remplacent souvent la balle par un noyau de
mangue ou un objet rond. Le elle, version sri lankaise du baseball, est aussi très apprécié : il se joue avec une balle plus petite et un bâton de bambou en lieu de batte. Le badminton et le net-ball sont plutôt réservés aux femmes. Les enfants quant à eux jouent beaucoup au soccer, au volley-ball, au cricket et à cache-cache. Les Sri Lankais passent beaucoup de leur temps libre en famille et à leur lieu de culte. Les centres communautaires et les écoles sont d’importants lieux de loisirs. Les écoles organisent en effet des événements sportifs et présentent du théâtre moderne ou traditionnel, des spectacles de danse et des concerts. Les parents assistent souvent à ces représentations, très fiers de la prestation de leurs enfants. À la maison, les enfants jouent notamment au engili ellama (« trouver le doigt »), à des jeux de figures que l’on forme entre ses doigts avec de la ficelle et aux dés (thayam). Dans les villes, théâtre, cinéma, télévision et vidéos gagnent en popularité. Les jeunes vont dans les discothèques et les clubs des grands hôtels. Les familles qui vivent près de l’océan profitent aussi de la plage. Les courses de chevaux ont toujours été populaires au Sri Lanka. Bien que ce sport soit aujourd’hui boudé, parier sur des courses britanniques de chevaux ou de chiens est chose courante. De petits bureaux de paris retransmettent les courses importantes. Au Sri Lanka, il est normal de rendre visite à quelqu’un à l’improviste. Lorsque les Sri Lankais se rendent visite, hommes et femmes forment souvent des groupes séparés. Les hommes jouent au bridge, pendant que les femmes se retrouvent à l’extérieur ou sur la véranda pour bavarder, chanter et tresser des tapis et des paniers. Dans les zones rurales, raconter des histoires demeure un passe-temps important, chez les adultes comme chez les enfants. Les contes traditionnels ont souvent des thèmes religieux et moraux.
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