L'ÉDUCATION
Au Sri Lanka, l’éducation est gratuite de l’école primaire à l’université. Les Sri Lanlais considèrent l’éducation comme étant la clé de la réussite, et 90 % de la population sait lire et écrire (le pays a l’un des taux d’alphabétisation les plus élevés d’Asie).

Autrefois, les meilleurs élèves cinghalais étaient envoyés dans des pansal, ou écoles de temples bouddhistes dirigées par des moines. Ils pouvaient ensuite aller dans des pirivena pour recevoir une éducation religieuse plus avancée. À l’époque coloniale, des écoles laïques furent créées ; elles étaient toutefois de culture chrétienne. Sous le régime britannique, l’enseignement se donnait en anglais et il devint bientôt nécessaire d’avoir étudié en anglais pour accéder aux postes administratifs et professionnels. Ceci divisa les classes et les ethnies, Burghers (personnes d’origine européenne) et Tamouls trouvant le système plus accessible que les Cinghalais.

Depuis l’indépendance du pays, en 1948, le gouvernement a fait de l’éducation pour tous, en cinghalais et en tamoul, une de ses priorités. Les écoles publiques, gratuites, accueillent la majorité des élèves. L’école est obligatoire de cinq à treize ans et il n’y a pratiquement pas d’absentéisme, chez les filles comme chez les garçons. Au primaire, les enfants apprennent à lire, à écrire et à compter, et suivent aussi des cours sur l’environnement. Ils commencent à apprendre l’anglais en dernière année d’école primaire. Les enfants portent des uniformes et doivent respecter les enseignants, représentants de l’autorité.

Sciences humaines et sociales sont ajoutées au programme du premier cycle du secondaire (élèves de 11 à 15 ans). Les matières techniques sont surtout abordées au deuxième cycle du secondaire (élèves de 16 à 17 ans). Ce n’est qu’au niveau postsecondaire que les étudiants choisissent un domaine d’intérêt et se spécialisent en commerce, en sciences ou en lettres.

Les 12 universités du Sri Lanka sont gérées par l’État. Pour y être admis, les étudiants doivent passer un examen national ; seulement 15 % des candidats sont acceptés. Une université de cours par correspondance, des instituts techniques et professionnels ainsi que d’autres institutions postsecondaires offrent des programmes de comptabilité, d’agriculture, d’enseignement et d’affaires.

Bien que les Sri Lankais aient tous accès à l’éducation, les enfants des familles défavorisées sont souvent obligés de rester à la maison pour travailler. Par conséquent, le taux de décrochage est élevé, surtout dans les zones rurales.


 Le saviez-vous ?
L’instruction religieuse est obligatoire dans les écoles sri lankaises et figure aux examens d’entrée à l’université.