À linstar de tous les peuples, les Coréens
utilisent les arts comme moyen dexpression. Dans de nombreux domaines
de la culture coréenne, il y a deux niveaux dart, lun étant
associé à la classe << noble >> de la société
coréenne, lautre à la classe << populaire >>. Aujourdhui,
les deux sont considérés comme de même valeur.
Par exemple, la musique chong-ak était destinée à la haute société et la sog-ak aux classes populaires. La chong-ak, musique lente et sérieuse, était jouée à la cour. La sog-ak est plus enjouée et vibrante, traduisant diverses émotions. La sog-ak est composée de musique chamaniste et bouddhiste, de chansons folkloriques et de musique théâtrale. Comme dans toutes les sociétés, les jeunes Coréens ont aussi leur propre culture : ils aiment la musique pop occidentale. |
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Les danses traditionnelles, comme la musique,
se divisent en danses folkloriques et danses de cour. Le Sujech-on, ou
musique de banquet, est une des musiques de cour les plus variées
et les plus anciennes. Vieille, dit-on, de 1300 ans, elle accompagne les
danses de cour. La Fondation pour la culture et la danse coréennes
subventionne trois festivals de danse par année. Les danseurs de
formation classique ou folklorique sont encouragés à y participer.
Au début des années 1980, le gouvernement coréen a
tenté de faire revivre les danses traditionnelles perdues ou oubliées.
Il a qualifié celles-ci de << biens culturels immatériels
>> et les danseurs de << trésors culturels vivants >>.
La Corée est connue pour ses céramiques. Celles-ci représentent toujours la nature et sont de couleurs pâles. Les premières poteries coréennes remontent à la préhistoire et les premiers vernis datent dentre 57 av. J.-C. et 935. Les potiers Goryo créèrent un engobe gris-vert quon est incapable dimiter aujourdhui. Les poteries et les céramiques de la dynastie Choson sont connues pour leur épaisseur, leur forme et leur couleur. Aujourdhui, le village de la céramique à Ich-on, près de Séoul, tente de faire revivre et de relancer divers types de poteries traditionnelles La première littérature coréenne fut largement influencée par le chamanisme, le bouddhisme et le confucianisme. Ce fut dabord une littérature orale dont les thèmes étaient ceux de la nature, du bien et du mal, des récompenses et des punitions. On trouve parmi les premiers écrits des poèmes appelés hyangga. Bien que coréens sur le plan phonétique, ces poèmes étaient écrits en idéogrammes chinois. Il ne reste plus que 25 hyangga aujourdhui. Les écrivains coréens modernes privilégient souvent les thèmes de la justice sociale et des effets de lindustrialisation. La poésie et les nouvelles sont des genres plus populaires que le roman. |