COMMUNIQUER AVEC LES SOMALIENS
Le somali, langue officielle du pays, est une langue très riche et très expressive : la poésie est d’ailleurs une passion nationale. Le somali compte plusieurs dialectes, dont le plus important, le digil/raxanweyn, dans le sud, est très différent du somali standard, que connaissent toutefois presque tous les Somaliens. Nombreux aussi sont ceux qui parlent l’arabe, qui est enseigné à l’école dans le cadre de l’enseignement religieux islamique. Les Somaliens d’un certain âge ou qui ont fréquenté l’université parlent également souvent l’anglais ou l’italien. Les cours d’anglais sont très en vogue dans les villes.

Autrefois, les Somaliens écrivaient en arabe. Langue de tradition orale, le somali ne s’écrit en effet que depuis 1972, date à laquelle l’alphabet latin a été adopté. Aujourd’hui, le somali a remplacé l’italien et l’anglais comme langue du gouvernement et de l’éducation.

La langue somalie comprend de nombreuses métaphores associées à l’élevage des chameaux. Ainsi, pour désigner un parc de voitures gouvernementales, on emploiera le mot gaadiid, qui désigne aussi des chameaux chargés ; le mot laylis désigne à la fois un cahier d’exercices scolaires et les exercices qui servent à dresser les jeunes chameaux.

On utilise aussi couramment, dans la conversation, des proverbes comme « une vieille blessure ne disparaît jamais » ou « il faut penser avant d’agir ». Aqoon la’aani waa iftiin la’aan signifie « l’absence de connaissances est comme l’absence de lumière ».

Les Somalis ont coutume de se serrer la main, mais hésitent à le faire avec un étranger. Les Musulmans serrent seulement la main des personnes de leur sexe.
 

Français Somali
Bonjour Iskawavan/Selauyahay
Bonjour (le matin) Subax wanaagsan
Au revoir  nabaday
Merci mahadsanid
Pas de quoi  adamudau
Comment allez-vous? Iska warran

 

  Le saviez-vous?
Les Somalis ont trois noms : le prénom, suivi du nom de leur père et de celui de leur grand-père. Le système des clans fait que beaucoup de gens ont des noms qui se ressemblent. L’emploi de surnoms, ou naanays, est donc répandu ; les surnoms rappellent par exemple à quel moment une personne est née, le rang qu’elle occupe dans la famille ou son apparence physique.