ARTS ET LITTERATURE
La vie culturelle et artistique de Singapour est un mélange de traditions chinoises, malaises et indiennes. La musique et la danse y occupent une grande place et sont centrales lors de festivités comme celles de la Fête nationale ou du mois des «Fantômes». 

L’opéra de rue chinois est très apprécié des Singapouriens. Les spectacles, qui se donnent sur des tréteaux sommaires, mettent en scène des personnages aux costumes flamboyants tirés du folklore et de l’histoire chinois. L’opéra chinois classique se joue dans des théâtres.

Le er hu et le gao hu, deux instruments à cordes, sont parmi les instruments les plus courants de la musique chinoise. Au Nouvel An chinois, on exécute généralement la Danse du Lion, qui est accompagnée de tambours et de cymbales.

Le théâtre traditionnel malais connaît une certaine renaissance, particulièrement le bangsawan, qui est une forme d’opéra. Le théâtre malais comporte musique et danse, et met en scène des histoires racontées sous forme poétique. La danse aux bougies, dans laquelle les danseurs ont des bougies dans les mains, est très populaire.

Comme le théâtre malais, le théâtre indien incorpore musique et danse. La tradition hindoue comprend aussi des danses sacrées, comme le Bharata Natyam et le Kathakali. Les organisations artistiques indiennes de Singapour font venir des professeurs de l’Inde pour enseigner la musique et la danse indiennes classiques. 

Tous les ans à Singapour se tient un Festival de musique qui dure deux mois. Plus d’une centaines d’orchestres du monde entier y participent et tous les genres sont représentés, aussi bien le jazz, la musique électronique et la musique symphonique occidentale que les musiques chinoise, malaise et indienne.

La littérature suscite un intérêt de plus en plus grand à Singapour, intérêt stimulé entre autres par le Festival international des livres qui s’y tient annuellement. Ce festival, qui a débuté de façon très modeste, est devenu la grande foire du livre de la région. Parmi les écrivains contemporains les plus connus, citons Lee Tzu Pheng, poète et professeure à l’Université nationale de Singapour, qui a publié Prospect of a Drowning et Against the Next Wave, et Catherine Lim, dont plusieurs livres ont été traduits en anglais, dont The Bondmaid et The Teardrop Story Woman.




 Le saviez vous? 
 
L’action des deux best-sellers King Rat (traduit en français sous le titre Un caïd), de James Clavell, et The Singapore Grip, de J. G. Farrell, se situe à Singapour en temps de guerre.