Le climat tropical des Philippines
permet aux habitants de passer l’essentiel de leur temps libre à l’extérieur,
et les enfants jouent souvent dehors avec leurs amis. Les adolescents se regroupent en barkadas, genre de clubs d’amis réservés uniquement aux garçons ou aux filles et dont les membres créent leur propre argot et se déplacent presque partout ensemble. Le sport le plus populaire aux Philippines est le basket-ball. Hommes et garçons s’y adonnent dans les gymnases et les rues de leur quartier. Les joueurs philippins excellent dans ce sport : en 1954, le pays s’est classé troisième au Championnat du monde et les Philippins sont aujourd’hui les meilleurs joueurs d’Asie. Les matchs professionnels disputés dans le stade Araneta, à Quezon City, attirent les foules. Les Philippins se distinguent aussi en boxe, plusieurs athlètes ayant remporté des compétitions internationales. Le poids mouche Mansueto Onyok Velasco a décroché une médaille d’argent aux Jeux olympiques de 1996. En ce qui concerne les sports propres à leur pays, les Philippins affectionnent particulièrement le jai alai, qui ressemble à la pelote basque : les joueurs envoient une balle en caoutchouc dur rebondir contre un mur situé à une extrémité du terrain, et la récupèrent à l’aide d’un petit panier (cesta) fixé à leur main. Le jai-alai professionnel est cependant interdit aujourd’hui, car il suscite des paris illégaux. Le sipa, populaire auprès des jeunes comme des moins jeunes, s’apparente au volley-ball : les joueurs doivent envoyer une balle en rotin par-dessus le filet, mais en se servant uniquement de leurs jambes, de leur corps et de leurs pieds. Dans l’art martial appelé arnis de mano, inventé par un Philippin, les adversaires s’affrontent avec des bâtons en rotin. Les Philippins aiment aussi jouer aux quilles. Les Philippins sont passionnés de jeux comme le mah-jong, originaire de Chine, qui se joue avec 144 petites plaques. Les échecs, les dames et les dominos sont aussi très populaires : on y joue souvent au coin des rues. Le pays, qui a accueilli les olympiades d’échecs en 1992, compte plusieurs joueurs de haut niveau, notamment les grands maîtres Eugenio Torre et Rosendo Balinas fils. Mais le passe-temps favori des hommes est le combat de coqs. Chaque ville possède son arène de combat où, les fins de semaines et les jours fériés, s’entassent les spectateurs qui parient sur les combats. Le pays étant doté de nombreuses plages, les pique-niques du dimanche au bord de la mer sont chose courante. Les gens aisés et les touristes font aussi de la navigation de plaisance et de la plongée.
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