Les colonisateurs américains ont ouvert l’accès à l’éducation en construisant des écoles dans chaque village. L’école primaire est obligatoire et les études sont gratuites jusqu’à la fin du secondaire. Les parents doivent cependant assumer le coût des fournitures et des uniformes, qui sont chers. Les enfants vont à l’école primaire de 7 à 13 ans et le taux de fréquentation est voisin de 100 %. L’enseignement commence dans la langue locale ; le pilipino et l’anglais sont introduits plus tard. Dès la sixième année, la plupart des Philippins sont bilingues ou trilingues.
La plupart des établissements secondaires sont privés et dirigés par des groupes religieux ; ils suivent toutefois un programme d’études identique à celui des établissements publics. Près des trois quarts des élèves qui y sont admissibles s’inscrivent au secondaire ; le taux de décrochage est cependant élevé, surtout dans les zones rurales. Le secondaire peut durer jusqu’à quatre ans, selon que l’on se destine à l’université ou à une école professionnelle. S’ils choisissent d’entrer à l’université, les élèves doivent passer l’examen national d’admission au collège à la fin du secondaire.
Il existe de nombreux collèges et universités aux Philippines, la plupart privés. Manille, à elle seule, compte une douzaine d’établissements postsecondaires, dont deux collèges de femmes et les deux plus vieilles universités du pays, San Carlos et Santo Tomas, fondées au début du XVIIe siècle. Beaucoup d’universités offrent leurs cours en fin d’après-midi ou en soirée pour attirer les adultes qui travaillent dans la journée. Malgré le coût, environ un quart des élèves admissibles poursuivent des études postsecondaires - taux élevé à l’échelle mondiale.
L’enseignement pour adultes comprend des cours d’agriculture, d’alphabétisation et de formation professionnelle. Sont également disponibles des programmes communautaires sur la planification familiale, l’hygiène et la nutrition.
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