Plus dun tiers des Péruviens sont agriculteurs.
Beaucoup possèdent un petit lopin de terre qui suffit à les
nourrir. Dautres travaillent dans de grandes coopératives agricoles
parfois situées loin de leur domicile. En dépit de létendue
de ses régions tropicales et de ses côtes, le Pérou
a assez peu de terres arables. Les Autochtones des Andes cultivent des
pommes de terre en terrasses depuis lépoque des Incas. Les habitants des Andes commencent leur journée à laube, soccupent de leurs animaux, coupent de leucalyptus pour le feu et vont chercher de leau. Ils doivent souvent partir dans des chacras (petites fermes), et passer plusieurs nuits dans des cabanes avec leurs outils. Les fillettes et les femmes filent parfois de la laine qui sera tissée par les artisans de la région pour faire des vêtements, des couvertures et des ponchos. Les produits agricoles les plus commercialisés sont le café, le coton et la canne à sucre. Bananes, haricots, maïs, raisin, olives, pommes de terre et riz sont cultivés pour la consommation locale ; on trouve aussi des élevages de volaille, de bovins et de moutons. Lindustrie de la pêche contribue aussi aux ressources économiques du pays. Lindustrie minière est importante : le Pérou est lun des plus grands producteurs de cuivre, dargent, de plomb et de zinc. Le pays est aussi riche en pétrole et en gaz naturel. La métallurgie et lindustrie pétrolière forment une bonne partie des revenus de lexportation. Les Péruviens sont nombreux à travailler dans lindustrie et le commerce, particulièrement dans le textile et lindustrie alimentaire. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à faire partie de la population active, celles des classes moyennes travaillant pour arrondir les revenus du ménage et celles des classes défavorisées pour subvenir aux besoins de leur famille dont elles ont souvent entièrement la charge. Plus de la moitié de la population du Pérou vit sous le seuil de pauvreté. Le taux de chômage est élevé et de nombreuses personnes vivent dans des taudis. Leurs cabanes ou chabolas nont ni électricité ni eau courante. Les plus démunis survivent en faisant les poubelles ou en vendant de la drogue. Laide sociale étant minime, des organisations de volontaires tentent de leur venir en aide.
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