SPORTS ET LOISIRS
Bon nombre de jeux et de sports appréciés par les Nigérians sont d’origine autochtone. La lutte traditionnelle, très populaire auprès des Yoroubas, en est un exemple. Il y a plusieurs types de lutte : le ija kadi est un genre de lutte libre, sans règles particulières, alors que le eke suit des règles et des techniques spécifiques.

On joue beaucoup au Nigeria à un jeu que les Yoroubas appellent ayo, les Haoussas dara, les Ibos okwe, et les Efik, nsa isong. C’est un jeu qui se joue à deux sur un tableau, avec des cailloux ou des graines. À l’extérieur du pays, on l’appelle mancala.

Les jeunes garçons aiment également jouer aux billes, et les petites filles sauter à la corde, chanter ou réciter des poèmes en tapant dans leurs mains. Le cerf-volant fait des adeptes auprès des adultes comme des enfants. Le jeu de dames est lui aussi populaire, surtout chez les ouvriers.

Le soccer, la boxe et l’athlétisme font partie des sports les plus populaires auprès des Nigérians. De nombreux joueurs de soccer commencent leur carrière dans les ligues nigérianes avant de jouer dans des équipes européennes, plus lucratives. Les équipes de soccer nigérianes (de jeunes et d’adultes) ont remporté de nombreux championnats internationaux. L’équipe nationale, les Super Eagles, fait la fierté de tous les supporters africains : elle a non seulement remporté plusieurs championnats africains, mais elle a aussi gagné la médaille d’or aux jeux Olympiques d’Atlanta en 1996. Le Nigeria est aussi fier de ses champions de boxe, tant au niveau national que sur le plan international.

 Le saviez vous? 
 
De nombreux sportifs nord-américains sont nigérians, tels Hakeem Olajuwan, membre de l’équipe de basket-ball des Houston Rockets, ou Dave Defiagbo, qui a remporté la seule médaille canadienne (argent) en boxe aux Olympiques de 1996. 
 
Le gouvernement, les corporations et même les individus soutiennent financièrement les sports comme la natation, le tennis sur gazon, le tennis de table, le squash, le handball, le basket-ball, le cricket, le hockey sur gazon, l’haltérophilie, le judo et la lutte. Dans les villes, les Nigérians qui en ont les moyens s’inscrivent à des clubs privés dotés de piscines, de courts de tennis, de terrains de golf, etc.