LE MONDE DU TRAVAIL
Beaucoup de Nicaraguayens vivent de l’agriculture. Le pays exporte café, coton, sucre, viande, oranges et bananes ; maïs, haricots et riz sont cultivés pour la consommation locale. L’industrie forestière (principalement pin, acajou et cèdre) est concentrée dans les basses terres caraïbes. Au large des côtes, on pêche poisson et crustacés, destinés en majeure partie à l’exportation. Produits alimentaires, boissons, textiles, produits chimiques et raffinage du pétrole sont les principaux domaines du secteur manufacturier. Presque toute l’industrie manufacturière est située dans les basses terres du Pacifique, surtout à Managua, la capitale.

Dans ce pays où il fait si chaud, la matinée est la partie la plus agréable de la journée. La plupart des commerces ouvrent donc tôt le matin, ferment à midi pour un long déjeuner, puis rouvrent pendant 2 ou 3 heures en fin d’après-midi.

Le Nicaragua a un code du travail qui réglemente les heures de travail et les congés. Le code stipule que l’âge légal pour travailler est de 14 ans, mais ce règlement n’est pas rigoureusement appliqué. À la campagne, tous les membres de la famille travaillent, surtout au moment de la récolte. En ville, les vendeurs ambulants et les laveurs de pare-brise ont souvent moins de 14 ans. Beaucoup de gens gagnent moins que le salaire minimum.

Les femmes travaillent activement hors du foyer, un seul salaire ne suffisant habituellement pas pour faire vivre une famille. Le service militaire est facultatif pour les femmes ; il a été obligatoire pour les hommes à certaines époques.

Au Nicaragua, le taux de chômage est très élevé. On voit beaucoup de mendiants dans les rues de Managua. Les paysans trouvent parfois du travail saisonnier dans les grandes exploitations agricoles et dans les plantations ; ils peuvent aussi augmenter leur revenu en vendant le surplus de leur potager. Beaucoup de ruraux vont vivre en ville, où ils espèrent trouver du travail. L’économie du Nicaragua s’améliore lentement, mais la pauvreté est encore très répandue, surtout à l’extérieur des villes. Les progrès sont facilement remis en cause par la violence et les catastrophes naturelles, tels les ouragans et les tremblements de terre.




  Le saviez-vous?
Les graines de cacao, qui servent à fabriquer le chocolat, étaient utilisées comme monnaie par les civilisations précolombiennes d’Amérique centrale.