L'EDUCATION
Autrefois, au Myanmar, l’instruction était dispensée dans les monastères bouddhistes, surtout en milieu rural. Aujourd’hui, les monastères continuent de jouer un rôle important dans l’éducation des garçons. Ainsi, pour leur cérémonie d’initiation shin-pyu, à l’âge de neuf ans, les garçons passent plusieurs semaines dans un monastère où ils apprennent à réciter les sutras (textes bouddhistes). Soumis à une discipline sévère, ils doivent s’acquitter de travaux divers et apprennent à s’adresser à leurs supérieurs.

Le système d’éducation myanmar est laïque. Enseignants et élèves portent des uniformes verts et blancs. L’école est gratuite et obligatoire pour les enfants de 5 à 9 ans ; au secondaire et à l’université, il faut payer de modestes frais. Le primaire dure quatre ans, ainsi que le premier cycle du secondaire ; le deuxième cycle du secondaire dure deux autres années. Pour être acceptés au niveau supérieur, les élèves doivent passer des examens et la concurrence est très grande. En région rurale, de nombreux enfants quittent l’école après seulement quatre ans parce que leurs familles ont besoin d’eux pour le travail agricole.

A l’école, les enfants apprennent le birman et l’anglais, ainsi que l’histoire, la géographie, les mathématiques, les sciences et les sciences sociales. Le gouvernement tente d’améliorer l’éducation en construisant davantage d’écoles et en encourageant les parents à y envoyer les enfants.

Après l’école secondaire, les étudiants se dirigent vers le collège professionnel, l’école normale (formation des maîtres) ou l’université. Les collèges professionnels enseignent la comptabilité, l’informatique, certains cours de génie ainsi que l’entretien et la réparation de machines. 

Le gouvernement a réorganisé l’enseignement universitaire et augmenté les fonds qui y sont alloués pour répondre aux revendications de la population. Les deux universités les plus importantes sont situées à Yangon et à Mandalay. 

  Le saviez-vous?
Dans les années 1970, le Myanmar a remporté le prix de l’UNESCO pour la lutte contre l’analphabétisme. Depuis, le taux d’alphabétisation a chuté en raison des problèmes politiques et économiques du pays. 
La médecine, le génie et l’architecture sont des domaines courus qui mènent à des emplois bien rémunérés. Beaucoup de femmes se dirigent en obstétrique, gynécologie ou pédiatrie parce que la culture du Myanmar interdit aux hommes médecins tout contact physique avec les patientes.
 
  Le saviez-vous?
Selon le Guinness Book of Records, le plus grand exploit de mémorisation a eu lieu au Myanmar en 1954. Bhandanta Vicitsara a récité de mémoire 16 000 pages de textes canoniques bouddhistes.