Bien que les soins de santé soient gratuits
au Myanmar, la malnutrition et la maladie touchent une grande partie de
la population. Il ny a pas suffisamment dhôpitaux, et si les médecins
sont bien formés, ils sont trop peu nombreux, comme les infirmières.
Il nest donc pas possible de traiter tous ceux qui ont besoin de soins.
On manque également déquipement médical et de médicaments.
Entre 1985 et 1995, seulement 60 % de la population avait accès
aux soins de santé. Lespérance de vie au Myanmar est de
54,5 ans pour les hommes et de 57,9 ans pour les femmes.
Les Myanmars sont particulièrement touchés par la typhoïde, la dysenterie et lhépatite, causées par lingestion de nourriture et deau contaminées. La consommation de légumes non lavés ou de viande crue peut par ailleurs donner des vers. Sévissent aussi la malaria et la dengue, transmises par des insectes, de même que le tétanos et la rage, transmis par les morsures de chiens, de chats ou de singes. Le sida se propage à une vitesse alarmante. |
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Comme dautres pays en voie de développement,
le Myanmar tente daméliorer lhygiène publique. Au début
des années 1990, seulement 38 % de la population avait accès
à de leau potable. Il existe plusieurs bons hôpitaux et de
bonnes cliniques à Yangon, dont le Diplomatic Hospital, le University
Hospital et le Yangon General Hospital.
Les soins aux enfants saméliorent lentement. Plus de 80 % dentre eux sont immunisés contre la tuberculose et plus de 75 % contre dautres maladies, dont la rougeole ou la diphtérie. La malnutrition reste cependant un problème : près de 2 millions denfants souffrent de la faim au Myanmar. |
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Quand quelquun est hospitalisé, amis,
parents et collègues lui rendent régulièrement visite.
Dans les régions rurales, comme les repas ne sont pas toujours fournis
au patient, ses proches font un feu de bois dans lenceinte de lhôpital
pour lui faire cuire de la nourriture.
Au Myanmar, les soins entourant laccouchement sont souvent dispensés par une sage-femme, ou let-thare, qui soccupera aussi des tâches ménagères. Bon nombre de familles se soignent avec des remèdes traditionnels. Le thwezay est un tonique utilisé surtout par les femmes, et le yesah, une poudre digestive à base de plantes quon trouve dans tous les foyers et qui est considérée comme un remède universel. Gingembre et sucre du palmier caryota sont des ingrédients de base de ce genre de préparations. |
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