La plupart des Mexicains accordent beaucoup d’importance
à la famille et font même passer celle-ci avant le travail.
Généralement, surtout en dehors des grands centres urbains,
la répartition des rôles se fait selon les traditions : les
femmes restent à la maison pour s’occuper des enfants et les hommes
vont travailler. Les filles sont surveillées de près jusqu’à
leur mariage, alors que les garçons ont plus de liberté.
Il est de coutume cependant que tous les enfants continuent à habiter
chez leurs parents jusqu’à ce qu’ils se marient. Dans les villes,
la situation commence à changer. Au Mexique, la culture et les valeurs varient selon les classes sociales. Ce fossé qui sépare les riches des pauvres s’est beaucoup élargi au cours de la dernière décennie. Les pauvres, de plus en plus nombreux, luttent pour survivre. Le machismo correspond à un code de conduite imposé aux hommes par la tradition. L’homme macho est fier, sûr de lui, maître de la situation. Il ne révèle jamais sa peur, sa déception ou sa tristesse. En général, il importe qu’un Mexicain paraisse fort. Les Mexicains sont de bons vivants. Ils accordent la priorité à la vie de famille, aux fins de semaine, aux vacances et aux festivités. Certains aiment aussi transformer leurs fins de semaine en quatre jours de congé ; c’est une pratique courante à Noël ou à Pâques. Les Mexicains voyagent souvent en famille pour aller rendre visite aux membres de la parenté à la campagne, pour aller camper ou se détendre dans des lieux de villégiature.
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