Le pays connaît toujours une pénurie de personnel koweitien qualifié pour occuper les postes qui s’ouvrent dans les domaines du raffinement du pétrole, de l’agriculture, de la pêche, des services sociaux, des transports, des communications, de l’énergie, du tourisme et de la défense. On a dû faire appel à une main-d’oeuvre étrangère qualifiée importante, et maintenant, au Koweit, ouvriers et professionnels d’horizons différents assurent ensemble le fonctionnement d’une société à la pointe du progrès technologique. 

 Le rythme de travail des Koweitiens n’est généralement ni rapide ni intense. Le travail est fait, mais de façon détendue et cordiale. Il est de coutume de faire une pause de quatre heures au milieu de la journée, pendant les grosses chaleurs. Certaines entreprises nouvellement établies ont commencé à instaurer la journée continue, mais elles restent minoritaires. Les bureaux de la fonction publique, les banques et les établissements d’enseignement observent tous la longue pause de l’après-midi.