| La première clinique koweitienne fut créée
en 1912. Depuis lors, le gouvernement porte une attention toujours plus
grande à l’amélioration des services de santé.
Les richesses pétrolières ont été bénéfiques à tous les résidents du Koweit. Ces derniers peuvent maintenant avoir accès gratuitement à un service de santé moderne. La venue de nombreux médecins, infirmières et infirmiers étrangers a permis d’importer du même coup connaissances et expertise médicales. Si le pays dépend toujours essentiellement de médecins étrangers, le pourcentage de médecins formés sur place augmente régulièrement. |
||
| Le ministère de la santé publique a divisé le Koweit en 6 zones de 300 000 à 500 000 habitants chaque : Farwaniya, Jahra, Adan, Mubarak Al-Kabeer, Amiri et Shuwaikh. Les services sont organisés en trois niveaux : le premier correspond aux centres médicaux, aux centres de soins pour mères et enfants, aux centres médicaux scolaires, aux centres de premiers soins et aux centres de formation pour la médecine familiale ; le second est celui des soins dispensés par l’hôpital de chaque zone ; quant au troisième, il comprend les services spécialisés tels que la maternité, la psychiatrie et le traitement des problèmes respiratoires, du cancer ou des maladies contagieuses. |
|
|
| La santé est un domaine dans lequel
les femmes sont très présentes au Koweit. En effet, de nombreuses
Koweitiennes, habituées à la ségrégation, préfèrent
être traitées par des membres féminins du personnel
médical. D’où le nombre important de femmes-médecins
au Koweit : près d’un tiers des médecins sont des femmes
et parmi ces dernières la proportion de Koweitiennes est de plus
en plus élevée.
Bien que toujours gratuits pour les Koweitiens, les soins médicaux et les médicaments sont maintenant payants pour les étrangers vivant au Koweit. |