ARTS ET LITTERATURE
Au Kenya comme dans n’importe quel autre pays, les arts représentent l’âme du pays. La musique est certainement le mode d’expression artistique le plus populaire. Les chants racontent souvent des événements culturels, des histoires de famille ou de guerres, ou encore décrivent la vie quotidienne. Malaika, chanson kenyane très connue écrite par Fadhili Williams, a été traduite en de nombreuses langues et diffusée dans le monde entier.
Parmi les instruments traditionnels kenyans, on citera la nyatiti, guitare à 4 cordes dont on joue comme d’une harpe, et l’udi, instrument à cordes pincées qui ressemble au sitar. Comme instrument de percussions, les Kenyans attachent parfois à leur cheville une boîte en métal dans laquelle ils ont mis des cailloux ou des haricots secs.

Le théâtre et la danse sont eux aussi très populaires. Les ecoles montent des pièces assez élaborées sur les différentes tribus et leurs cultures, puis organisent des concours, la meilleure représentation valant aux jeunes acteurs d’être reconnus et respectés pour leur talent. Les groupes scolaires voyagent dans tout le pays pour concourir.

Plusieurs écrivains kenyans sont célèbres aux niveau national et international, tels Meja Mwangi, Ali Mazrui et Ngugi Wa Thiong’o, dont les deux livres Weep Not, Child et Petals of Blood ont remporté un grand succés.
Comme dans bien des pays, les Kenyans adorent raconter des légendes, le soir autour du feu ; les enfants demandent aussi aux adultes de leur raconter des histoires de leurs ancêtres, des esprits et du << bon vieux temps >>.

Les Kenyans sont nombreux à fabriquer des objets artisanaux qu’ils vendent ensuite aux touristes ou en ville. On fabrique beaucoup de sculpture sur bois, qu’il s’agisse de petits objets ou de meubles ; les sculptures en ébène s’appellent des makonde. Les sculptures en << pierre à savon >> ont elles aussi beaucoup de succés. Quant aux bijoux, ils sont fabriqués à partir de coquillages, de laiton, de perles de verre et d’or.

Les magnifiques tapis et paniers de sisal que l’on utilise au quotidien au Kenya témoignent du grand talent des tisserands kenyans.

LE SAVIEZ-VOUS? 

Les Kenyans font du batik à partir d'écorce de bananiers. Les motifs, très colorés et très compliqués, sont de véritables mosaïques.