SPORTS ET LOISIRS
Les habitants de la steppe ont inventé plusieurs jeux équestres, qui se pratiquent parfois à vive allure. Le kolpar, par exemple, ressemble un peu au polo, mais les équipes se disputent la carcasse d’une chèvre décapitée qu’ils essayent de traîner dans le but de l’adversaire. On voit parfois des rassemblements atteignant jusqu’à 1000 cavaliers joutant sur les immenses plaines.
  Le saviez-vous?
Le kures est une forme de lutte qui s’apparente aux combats de sumo. Deux concurrents, très forts, essaient de se pousser l’un l’autre hors d’un cercle.
Kumis alu signifie « attraper la pièce ». Lancé au galop, le concurrent doit se pencher et ramasser une pièce de monnaie ou un mouchoir. Les historiens disent qu’Alexandre le Grand, en regardant une partie de kumis alu, aurait vu dans ce sport un excellent entraînement pour les soldats. L’audaryspak est un combat à cheval pour lequel il faut être à la fois bon cavalier et habile guerrier ; le gagnant est celui qui parvient à désarçonner son adversaire.

Filles et garçons jouent ensemble au kyz kuu, qui signifie « rattraper la fille ». Une jeune fille à cheval essaie de distancer un jeune cavalier lancé à sa poursuite ; chaque fois qu’il la rattrape, elle lui donne des coups de fouet. Si elle atteint l’arrivée avant lui, elle pourra le fouetter de nouveau. Si le garçon arrive le premier, elle devra l’embrasser en guise de récompense.
 

En hiver, les Kazakhs pratiquent le ski de fond, le patin et le hockey. Ils sont fiers de leur équipe nationale de hockey et de Vladimir Smirnov, médaillé olympique de ski de fond. Le soccer est populaire tant chez les jeunes que chez les adultes ; basket-ball, volley-ball et gymnastique sont également très appréciés. En été, l’escalade et la pêche à la carpe figurent parmi les activités favorites.
  Le saviez-vous?
Quelques Kazakhs pratiquent encore l’ancien art de la fauconnerie. Il leur faut parfois des années pour dresser un faucon à chasser et à ramener une proie sur commande.
Chez les enfants, les filles s’adonnent à un jeu qui consiste à sauter par-dessus une corde nouée à une cheville et au bout de laquelle est attaché un poids qu’elles font tournoyer tout en sautant. Les garçons, eux, préfèrent l’assyk, qui consiste à lancer un os de mouton le plus près possible d’un petit tas d’os.
 
 
  Le sviez-vous?
C’est un Kazakh, Aleksandr Parygin, qui a remporté le pentathlon des jeux Olympiques d’Atlanta, en 1996. Cette discipline teste l’endurance des athlètes dans des épreuves de tir au pistolet, d’escrime, de natation, d’équitation et de course à pied.