LES SOINS MEDICAUX
Les soins médicaux sont gratuits au Kazakhstan, mais les gens qui en ont les moyens se font soigner dans le secteur privé. Le système public manque en effet parfois des produits médicaux les plus simples, tels que bandages et analgésiques. Les médecins et les chercheurs du secteur médical sont mal payés et on manque d’équipements, surtout dans les régions rurales. La vaccination des enfants est gratuite, mais il est difficile de trouver des soins dentaires adéquats.
 
Les enfants de moins de 16 ans sont soignés dans des cliniques spéciales. Les personnes âgées en perte d’autonomie vont parfois vivre dans des hospices ou souvent chez des membres de leur famille. L’espérance de vie moyenne au Kazakhstan est de 68 ans.
La brucellose (qui se déclare après ingestion de lait non pasteurisé), la tuberculose, l’hépatite, la diphtérie et la typhoïde sont des maladies courantes. Le gouvernement et les services de santé portent une attention particulière à la prévention du tabagisme et de l’alcoolisme. On encourage d’ailleurs les gens à se reconvertir à l’islam, qui bannit l’alcool.

L’assèchement de la mer d’Aral causé par la construction d’un réseau d’irrigation sous le régime soviétique, est à l’origine de nombreux problèmes de santé. Les gens qui vivent à proximité respirent en effet une poussière saline provenant du lit asséché du lac. Des engrais chimiques se sont également infiltrés dans l’eau destinée à la consommation, et les produits cultivés dans les zones irriguées par les eaux du lac ont une faible teneur en nutriments essentiels en plus d’être contaminés par les engrais et les pesticides.

  Le saviez-vous?
De nombreux Kazakhs suivent les enseignements de Porphyry Korneyevich Ivanov, selon qui s’endurcir le corps a des effets bénéfiques sur la santé. Il recommandait de marcher pieds nus dehors par temps froid et de se verser des seaux d’eau froide sur la tête, en plein air.
Les essais nucléaires conduits pendant des années par les Soviétiques dans le nord-est du pays sont eux aussi à l’origine de problèmes de santé. On constate en effet chez les gens qui vivent à proximité de l’ancien site d’expérimentation un taux élevé de cancer, de problèmes immunitaires et autres dysfonctions. La population n’était pas consciente du danger lorsque les tests ont commencé durant la guerre froide. Les expériences ont pris fin en 1989 et le gouvernement du Kazakhstan a veillé à ce que les personnes affectées soient indemnisées.