Le Japon possède un système de santé
qui couvre l’ensemble des citoyens, quels que soient leurs revenus. Le
système est financé conjointement par les gouvernements national
et locaux ainsi que par les contributions des employeurs et des particuliers.
En plus du régime public d’assurance-maladie, il est possible de
contribuer à un régime privé qui donne accès
à des services supplémentaires.
Les établissements médicaux vont de la petite clinique de quartier aux hôpitaux spécialisés. Certaines entreprises ont leur propre hôpital, réservé à leurs employés. Dans les régions urbaines, des centres médicosociaux offrent des cours d’hygiène et s’occupent de la vaccination et des soins prénatals et postnatals. |
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Les consultations médicales sont généralement
courtes, ce qui donne peu de temps pour expliquer le diagnostic ou le traitement.
Les malades laissent souvent les décisions au médecin. Par
ailleurs, la loi japonaise ne requiert pas le consentement du patient pour
un traitement. Les médecins préfèrent d’ailleurs ne
pas annoncer eux-mêmes une mauvaise nouvelle à un patient
et en parlent plutôt aux membres de la famille, qui approuvent le
traitement et décident s’il y a lieu d’informer le malade.
Le vieillissement de la population pose un défi au système de santé. L’espérance de vie moyenne est de 77 ans pour les hommes et de 84 ans pour les femmes, et on estime qu’un quart de la population aura plus de 65 ans en 2025. Le gouvernement cherche actuellement des moyens pour permettre aux personnes de plus de 65 ans qui le désirent de continuer à travailler. Il essaie aussi de trouver des solutions au manque de services de soins à domicile. Cette carence a fait augmenter le nombre de vieillards dans les maisons de retraite, qui sont pour la plupart à court de personnel. Le gouvernement accorde des subsides aux familles qui acceptent de veiller sur un parent âgé à leur domicile. |
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Les Japonais font un grand usage des médecines douces. Le kampo est une approche holistique qui traite la maladie en fortifiant le corps. C’est souvent un médecin ou un pharmacien connaissant la médecine orientale qui pratique le kampo. La moxibustion est un traitement qui consiste à faire brûler sur la peau de petites quantités d’une plante orientale appelée mogusa ou moxa afin de stimuler le système immunitaire et prévenir la maladie. Les techniques de massage shiatsu et amma sont utilisées pour fortifier des parties du corps affaiblies. Le sekkotsu est une thérapie par laquelle entorses, luxations et fractures sont diagnostiquées manuellement et sont traitées avec des massages. L’acupuncture, thérapie qui consiste à introduire des aiguilles dans différentes parties du corps pour supprimer les douleurs, est aussi très utilisée. | |||
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