La cuisine traditionnelle japonaise se compose
de poisson, de riz, de légumes, d’algues et de produits dérivés
du soja – sauce soja, tofu (fromage de soja), et miso (pâte
de soja utilisée dans les soupes). Poisson et soja sont les principales
sources de protéines. Le riz est présent à presque
tous les repas ; il est parfois remplacé par des nouilles de soba
(sarrasin).
Sashimi, sushi, tempura et
sukiyaki
sont les styles de cuisine japonaise les plus connus. Les
sashimis
sont des tranches de poisson cru que l’on mange avec du wasabi (pâte
verte à base de raifort) et de la sauce soja. Les sushis
sont faits de poisson cru et de riz, souvent roulés dans des feuilles
d’algues, que l’on mange aussi avec de la sauce soja et du wasabi.
Les tempuras sont des légumes ou des fruits de mer enrobés
d’une pâte ultra-légère et frits dans l’huile. Le sukiyaki
se compose d’une variété d’aliments que l’on fait cuire à
la table ; il peut comprendre du tofu, du bœuf ou du poisson et des légumes |
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Si certains Japonais ont adopté le petit
déjeuner occidental de céréales, toasts, lait et jus
de fruits, le petit déjeuner traditionnel, composé de riz
blanc, de poisson cuit, de légumes, de soupe au miso et de
umeboshis
(prunes marinées salées), reste aussi populaire. Pour le
o-hiru (déjeuner), travailleurs et étudiants apportent leur
bento (casse-croûte), qui comprend d’habitude du riz, des
légumes et des umeboshis, ou vont au restaurant, où
ils mangeront par exemple des sushis.
Le yu shoku (dîner) est le moment
de la journée où parents et enfants mangent ensemble. Le
repas peut être accompagné de thé vert ou de saké,
un alcool à base de riz fermenté, servi chaud dans des petites
tasses. Avant le repas, il est coutume de dire « Itadokimasu
» (je reçois) et à la fin, « Gochiso-sama-deshita
» (c’était un festin magnifique).. |
Le
saviez-vous? |
Le cha
no yu, ou cérémonie du thé, est vieux de 600 ans.
L’hôte et ses invités observent les règles d’un cérémonial
très précis dont le but est de procurer la sérénité. |
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Les plats sont accommodés avec des épices
appelées yakumi (yaku signifiant « remède
» et mi, « goût »). La présentation
des aliments est un art et les chefs sont très fiers de leur talent
à préparer des plats aussi agréables à l’œil
qu’au palais.
Depuis la Seconde Guerre mondiale, le régime
alimentaire japonais s’est modifié et inclut aussi des œufs, des
produits laitiers, de la viande, du pain, du bœuf et du poulet. On a constaté
à la suite de ce changement que les enfants grandissent plus. Aujourd’hui,
les Japonais mangent une nourriture variée et ils sont très
friands de mets populaires en Amérique du Nord, comme la pizza et
les hamburgers. |
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Kuri Kinton (Marrons dorés) |
Ingrédients
12 marrons frais
ou en conserve
225 g de patates
douces,
pelées, lavées et coupées en tranches de 1 cm
1 c. à
soupe de sucre
1/2 c. à
thé de sel
1 c. à
soupe de graines de
sésame noir (optionnel)
Préparation
Les marrons frais
doivent être mis à tremper la veille et pelés. Placer
les marrons dans une casserole, les couvrir d’eau. Faire cuire à
feu doux pendant 20 minutes ou jusqu’à ce qu’ils soient tendres.
Faire tremper les patates douces dans de l’eau pendant 30 minutes, cuire
ensuite de 15 à 20 minutes. Égoutter, ajouter le sucre et
le sel, et écraser. Incorporer les marrons à la purée
et corriger l’assaisonnement si nécessaire. Faire des boules de
la grosseur d’un marron avec le mélange. |
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Le
saviez-vous? |
Bien
que très toxique, le poisson-globe, ou fugu, est un mets
très apprécié au Japon. Si le chef troue par mégarde
les glandes du poisson pendant la préparation, le plat sera empoisonné.
Quelque 200 personnes meurent chaque année d’avoir consommé
du fugu mal préparé. |
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