| Les enseignants jamaïcains
sont très respectés par leurs élèves, et les
parents comptent sur eux non seulement pour instruire leurs enfants, mais
aussi pour leur inculquer des principes moraux. Dans l’ensemble, les parents
accordent beaucoup d’importance à l’éducation, qu’ils perçoivent
comme un moyen d’échapper au cycle de la pauvreté. Le système scolaire jamaïcain comprend l’école maternelle (de quatre à six ans), le primaire (jusqu’à onze ans), le secondaire et le tertiaire (ou postsecondaire). L’école est gratuite et obligatoire jusqu’à la fin du primaire. Dans le système public, un examen passé à la fin du primaire détermine le montant des bourses accordées au secondaire. S’il existe de nombreuses options pour le secondaire (du général au technique, en passant par la formation professionnelle), les écoles publiques tendent à être surpeuplées et à manquer de ressources ; fournitures, livres et uniforme sont alors à la charge des parents, qui doivent souvent se sacrifier pour que leurs enfants puissent entrer au secondaire. Les enfants qui ne sont pas admis dans les écoles publiques peuvent faire des études secondaires dans des écoles privées si leurs parents en ont les moyens. Environ un tiers des enfants ne vont pas au-delà du primaire, parce que l’école secondaire coûte trop cher et que souvent leurs parents ont besoin d’eux. Après le secondaire, les élèves peuvent s’inscrire à de nombreuses institutions : l’Université des arts, des sciences et de la technologie, l’École de théâtre, l’École d’agriculture, l’École de musique, l’Université de technologie, qui offre des programmes en sciences, ou l’Université des West Indies, qui comprend plusieurs facultés y compris une faculté de médecine. Seulement 5 % de la population suit des études postsecondaires. Le taux d’alphabétisation du pays a beaucoup augmenté au cours des dernières décennies et est aujourd’hui de 86 %, grâce notamment au Jamaican Movement for Advanced Literacy (mouvement jamaïcain pour l’alphabétisation), fondé par le gouvernement dans les années 1970. L’éducation aux adultes demeure cependant peu développée.
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