Depuis plusieurs décennies,
l’Irak est l’un des principaux producteurs de pétrole au monde.
L’industrie pétrolière a poussé de nombreuses personnes
à délaisser les occupations traditionnelles de l’Irak, soit
l’élevage et l’agriculture.
L’économie et les infrastructures de l’Irak ont grandement souffert des guerres contre l’Iran et le Koweït. Depuis la Guerre du golfe, l’Organisation des Nations unies a imposé un embargo commercial international contre l’Irak. Les conséquences économiques en ont été graves pour ce pays déjà dévasté par la guerre. Bien que l’Irak ait été autorisé à vendre une partie de ses réserves de pétrole, l’industrie irakienne n’a pas encore retrouvé son niveau de rendement d’avant-guerre. Le taux de chômage du pays est inconnu ; l’embargo a cependant poussé de nombreuses personnes à revenir à l’agriculture. Le secteur industriel, les services et l’agriculture occupent aussi une place significative dans l’économie irakienne. Le pétrole a notamment fourni des fonds à l’expansion du secteur de la construction et du secteur manufacturier. Un grand nombre d’Irakiens travaillent dans l’extraction minière, l’acier, l’électronique, la construction, la fabrication de matériel d’éclairage, le textile et la transformation des produits alimentaires. Les usines sont situées dans les villes et appartiennent au gouvernement ou à de petites entreprises privées. Écoles, hôpitaux et autres institutions médicales, gouvernement et armée sont également des employeurs importants. À l’inverse d’autres pays du Moyen-Orient, l’Irak encourage les femmes à travailler à l’extérieur de la maison. On trouve des femmes dans toutes les professions, en particulier dans l’enseignement, l’administration, le génie et la santé ; les femmes sont d’ailleurs encouragées à devenir médecins. Les jeunes hommes doivent effectuer deux années de service militaire obligatoire avant de pouvoir travailler. Les terres cultivées par les agriculteurs
soit leur appartiennent soit sont louées du gouvernement ou font
partie de coopératives gouvernementales à bénéfices
partagés. Les cultures marchandes les plus importantes de l’Irak
sont les dattes et les céréales, particulièrement
le blé et l’orge. Les agriculteurs cultivent aussi du tabac, de
la canne de sucre, du riz, du maïs, des betteraves sucrières,
des noix, des légumes et plusieurs variétés de fruits,
en particulier des figues, des pommes, des abricots et des grenades. Les
deux types de bétail les plus courants sont les moutons et les chèvres,
qui fournissent viande, laine, lait, peaux et poils, mais on élève
aussi bœufs, buffles de l’Inde, chameaux et volaille. La reproduction de
chevaux arabes est étalement importante
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