L’actuel système d’éducation
de l’Irak fut mis sur pied par les Britanniques dans les années
1920. La fréquentation scolaire était alors très limitée,
et lorsque l’Irak est devenu une république en 1958, seulement 20
% de la population savait lire et écrire. Ce chiffre a beaucoup
augmenté depuis, grâce aux efforts du gouvernement qui a fait
construire des écoles et encouragé les études. Le
taux d’alphabétisation est plus élevé dans les grandes
villes et chez les hommes.
Du primaire à l’université, l’éducation est gratuite. L’école primaire (de 6 à 12 ans) est obligatoire et mixte. Certains enfants fréquentent aussi la maternelle. Depuis la guerre du Golfe, la fréquentation scolaire a cependant baissé. À la fin du cours primaire, les enfants doivent passer un examen pour entrer au cours secondaire. Peu d’écoles secondaires sont mixtes. Le programme est divisé en deux cycles de trois ans : un premier cycle d’études intermédiaires, suivi d’un cycle d’études préparatoires portant essentiellement sur les sciences et les lettres. Un examen sanctionne chaque cycle. Après leurs études secondaires, les élèves peuvent s’inscrire à l’une des huit universités du pays, à l’école normale ou dans un collège technique, où l’on enseigne entre autres le commerce et l’agriculture. La plupart des universités et collèges se trouvent dans les grandes villes, dont une majorité à Bagdad. L’école de médecine de l’Université de Bagdad a une excellente réputation, notamment pour ses laboratoires de recherche. L’Université Mustansiriya, fondée en 1234, est l’une des plus anciennes du monde arabe. À côté de leurs études,
enfants et étudiants sont aussi nombreux à fréquenter
l’école islamique (sharia), où ils étudient
le Coran. Les écoles islamiques des villes d’Al Najak et de Karbala
sont de grands centres d’études islamiques, qui attirent depuis
toujours de nombreux savants.
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