L’Irak est un pays du Moyen-Orient
bordé par la Turquie au nord, l’Iran au nord et à l’est,
le Koweït et l’Arabie Saoudite au sud, et la Jordanie et la Syrie
à l’ouest. Au sud-est, l’Irak a une étroite façade
sur le golfe Persique. Le pays se divise en trois zones géographiques
: montagnes au nord et au nord-est, plaine au centre et au sud, et désert
à l’ouest et au sud-ouest.
Le nord-est de l’Irak est traversé par le Zagros, haute chaîne de montagnes qui s’étend de la Turquie au sud de l’Iran ; le point culminant du côté irakien est le Haji Ibrahim (3 600 m). Si la plupart des forêts de chênes d’autrefois ont disparu, la végétation demeure abondante : érables, aubépines, pistachiers et robustes plantes alpines notamment. C’est aussi dans cette région que se trouvent quelques-unes des plus grandes réserves pétrolières du pays. Au pied des montagnes s’étend une vaste plaine, arrosée par le Tigre et l’Euphrate, qui coulent de la Turquie et de la Syrie. Le bassin circonscrit par les deux fleuves renferme la plus grande partie des terres arables du pays. La section septentrionale est un plateau de prairies vallonnées au climat assez sec. Le relief de la section méridionale est plus plat, et le climat, plus humide ; on y trouve beaucoup de lacs ; c’est là que sont situées Bagdad et d’autres grandes villes. Au sud-est complètement, s’étend une région marécageuse dont la flore est composée de roseaux, d’atriplex, de renoncules et de joncs. Près du golfe Persique, le Tigre et l’Euphrate unissent leurs eaux pour former le Chatt al-Arab, un chenal liant le port de Bassorah à la côte. À l’ouest et au sud-ouest du pays s’étendent les déserts d’Anabar et d’Al-Hadjara, régions plates et rocailleuses à la végétation clairsemée (hélianthèmes, érodiums à feuilles de cygnes et silènes) ; on y trouve divers types de reptiles. Un nouveau cycle de croissance reprend chaque année à la saison des pluies, qui font renaître les lits asséchés des rivières (wadis). À l’extrémité méridionale du pays, entre l’Irak et l’Arabie Saoudite, se trouve une zone neutre, établie en 1975 afin de permettre aux nomades bédouins de circuler librement d’un pays à l’autre. Si la densité de la population dans certaines régions a réduit l’habitat des animaux et fait disparaître les fauves, hyènes, gazelles, chats sauvages et sangliers peuplent encore la plaine et la montagne. Mais l’Irak est surtout riche en oiseaux, notamment pigeons, perdrix, palmipèdes, échassiers et rapaces, dont le grand aigle blanc. Sous le climat irakien, les températures
passent d’un extrême à l’autre. Les étés sont
torrides, particulièrement dans les marais humides, près
du golfe Persique, où des records de chaleur ont été
enregistrés. À l’inverse, les hivers sont très froids,
surtout en montagne dans le désert, la température nocturne
descend facilement sous zéro.
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