La langue officielle de l’Irak est
l’arabe, dont on trouve de nombreux dialectes. La plupart des Irakiens
parlent l’arabe moderne (qui est, à quelques nuances près,
le même dans tout le Moyen-Orient) ou l’arabe irakien, qui est aussi
parlé en Syrie, au Liban et dans certaines régions de Jordanie.
Beaucoup peuvent aussi lire l’arabe classique, langue du Coran, le texte
sacré islamique. L’arabe s’écrit de droite à gauche
dans une calligraphie d’une grande fluidité.
Après l’arabe, c’est le kurde – avec ses variétés dialectales – qui est la langue la plus parlée en Irak. Contrairement à l’arabe, le kurde est une langue indo-européenne, ce qui veut dire qu’il est relié, quoique de loin, au français. Les dialectes kurdes sont très différents les uns des autres : quelqu’un parlant le sorani, dans le nord-est de l’Irak, éprouvera des difficultés à comprendre le kurmandji, parlé ailleurs dans le nord. Le sorani est le dialecte utilisé dans les écoles kurdes et pour les documents officiels. Le kurde utilise l’alphabet arabe (excepté en Turquie, où l’on utilise l’alphabet romain). Les Irakiens d’origine assyrienne parlent le syriaque (ou assyrien), alors que les Turkmènes parlent turc. La plupart des Irakiens ayant fait des études ont l’anglais comme langue seconde ; l’anglais est la langue d’enseignement dans les universités. Comme dans la plupart des pays arabes, les Irakiens
utilisent beaucoup la gestuelle dans la communication. Ainsi, hausser les
sourcils et lever la tête légèrement vers l’arrière
en faisant tsk-tsk veut dire « non ». Un hochement de tête
de droite à gauche indique le manque de compréhension, et
non le désaccord. Au cours d’une conversation, les amis ou membres
de la famille du même sexe n’hésiteront pas à se toucher.
De même, en public, les gens du même sexe s’embrasseront pour
se saluer. Cependant, toute marque d’affection entre personnes de sexe
opposé est déconseillée ; de même, les femmes
doivent montrer du respect pour les hommes en public et ne pas les regarder
droit dans les yeux.
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