L’activité récréative
la plus populaire en Iran consiste à rendre visite aux amis et aux
membres de la famille. Les adultes se détendent et bavardent pendant
que les enfants jouent. Échecs et jeux de cartes (poker, vingt-et-un
et passur) étaient autrefois de mise, mais ces jeux ont été
interdits après la Révolution. Les Iraniens déménageant
moins souvent que les Canadiens, ils établissent des relations étroites
avec leurs voisins. Le plus souvent, l’essentiel de la vie sociale se déroule
dans la kuche (ruelle), où l’on peut bavarder pendant que les enfants
jouent. L’été, les habitants de Téhéran qui en ont les moyens quittent la chaleur de la ville pour aller, le temps d’une journée, se rafraîchir dans les collines du Shemiran. Ceux qui peuvent se permettre des vacances vont au bord de la mer Caspienne, où la chaleur est moins sèche, le ciel moins uniformément bleu et la pluie plus fréquente. Pendant l’année scolaire, les enfants iraniens passent de longues heures à faire leurs devoirs et la plupart des filles contribuent aussi aux travaux ménagers ; il leur reste donc peu de temps pour jouer. Les parties de soccer improvisées remplissent les longues journées d’été des garçons qui n’ont pas à travailler ; quant aux filles, elles ne peuvent faire de sport que dans des lieux fermés qui leur sont réservés. Le plus souvent, elles préfèrent donc jouer à la poupée. Beaucoup de jeunes Iraniennes apprennent très tôt à coudre des vêtements pour leurs poupées, et la broderie est un de leur passe-temps préféré. Pendant leur temps libre, les hommes font du sport, suivent les événements sportifs ou passent leurs soirées avec des amis au café. Le sport le plus populaire en Iran est le soccer. L’équipe iranienne s’est qualifiée pour la coupe du monde de 1998 et plusieurs joueurs iraniens jouent dans des ligues européennes. Mais les hommes aiment aussi le volley-ball, le basket-ball, la natation, l’escrime, l’équitation et la lutte, sport auquel on se livre dans un lieu spécial, le zoorkhaneh. Les loisirs des Iraniennes se limitent essentiellement à recevoir chez elles amies et membres de la famille proche. Certaines apprécient toutefois le soccer et quelques athlètes iraniennes continuent à participer aux compétitions internationales (notamment en tir, en tir à l’arc et en escrime).
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