Tous les Iraniens ont droit
à certains soins médicaux subventionnés par le gouvernement.
Les médicaments sur ordonnance, par exemple, sont subventionnés
et coûtent moins cher qu’au Canada. Le gouvernement soutient aussi
des mesures de prévention, comme les programmes de vaccination, et
offre aux femmes qui travaillent un certain nombre d’avantages sociaux, dont
des congés de maternité en partie payés. Les soins de type occidental sont surtout offerts dans les grandes villes comme Téhéran. Les hôpitaux font payer de menus frais pour les soins de base et offrent de meilleurs services pour un tarif plus élevé. En dehors des grands centres urbains, les gens dépendent davantage de la médecine traditionnelle ; des cliniques mobiles offrent cependant certains soins. L’espérance de vie en Iran est de 69 ans, mais le pays a un taux élevé de mortalité infantile. Pendant et après la guerre contre l’Iraq, de nombreux Iraniens se sont fait soigner pour traumatismes et stress. L’insalubrité de l’eau et l’inadéquation des systèmes d’évacuation des eaux usées demeurent cependant la principale cause de maladie en Iran. De nombreux médecins iraniens ont émigré pendant la Révolution, alors que le pays manquait déjà de personnel médical. Le nouveau gouvernement a donc développé le système médical en construisant des infrastructures et en encourageant les étudiants à faire des études de médecine. Les médecins iraniens font des visites à domicile et ont des relations personnalisées avec leurs patients : ils passent beaucoup de temps à leur parler, à les écouter et à expliquer leur diagnostic ou leurs interventions.
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