COMMUNIQUER  AVEC  IRANIENS
La langue nationale de l’Iran est le farsi (aussi appelé persan) ; ce n’est toutefois la langue maternelle que de la moitié de la population et beaucoup d’Iraniens ne le parlent pas. Il se parle beaucoup d’autres langues et dialectes en Iran, notamment le kurde, le baloutche, le gilaki, le luri, le bakhtiari, l’azéri, le turkmène, l’arabe et le mazandarani. Dans les villes, certains Iraniens ayant suivi des études comprennent aussi le français, l’allemand ou l’anglais.

Le farsi est une langue indo-européenne, ce qui signifie qu’elle appartient à la même grande famille linguistique que le français. Lorsque les Arabes envahirent l’Iran, au VIIIe siècle, ils introduisirent l’écriture arabe, qui fut alors adaptée au farsi en ajoutant quelques lettres. De même que l’arabe, le farsi se lit de droite à gauche, et non de gauche à droite, comme les langues utilisant l’alphabet latin. Un certain nombre de mots arabes ont également été intégrés en farsi. Le kurde est aussi une langue indo-européenne, alors que les autres langues parlées en Iran sont surtout de souche sémitique ou turque.

La plupart des Iraniens se saluent très poliment d’un « salam » (bonjour, bonsoir). Pour s’adresser à leurs aînés, ils ajouteront l’équivalent de « Monsieur » ou « Madame ». Si se tenir la main ou se donner l’accolade est très courant entre personnes du même sexe, c’est très rare entre hommes et femmes qui ne sont pas mariés ni proches parents. En Iran, quand les gens se reçoivent, les hommes et les femmes forment généralement deux groupes séparés.



Français     Farsi
Bonjour, bonsoir Salam
Soyez le/la bienvenu(e) Khosh amadid
S’il vous plaît     Lotfan
Merci     Moteshakkeram
De rien     Khahesh mikonam
Oui     Bale
Non     Na




 Le saviez-vous ?
Les Iraniens sont très hospitaliers et se donnent beaucoup de mal pour ne pas froisser ou gêner leurs invités. Il existe d’ailleurs en Iran un genre de code de bonne conduite (le ta-arouf) à suivre avec des invités ou des étrangers. Un commerçant, par exemple, commencera par « refuser » qu’on le paie, sans toutefois s’attendre à ce que le client parte sans payer.