CROYANCES
La catholicisme est la principale religion au Honduras. La constitution du pays garantit la liberté confessionnelle, mais le gouvernement subventionne les écoles catholiques, et l’éducation religieuse fait partie du programme des écoles publiques. L’Église catholique n’est cependant pas aussi puissante au Honduras qu’ailleurs en Amérique centrale et bon nombre de Honduriens ne sont pas pratiquants, bien qu’ils se disent catholiques. Ils célèbrent les fêtes et suivent certaines traditions, mais ne vont pas nécessairement à l’église régulièrement. Dans les régions rurales, on pratique souvent un catholicisme mélangé de croyances et de rites autochtones. 

Dans les îles de la Baie, les Protestants sont nombreux, en raison de l’influence anglaise. Depuis les années 1980, le protestantisme ne cesse de prendre de l’ampleur partout au Honduras ; les Églises protestantes les mieux enracinées sont l’Église méthodiste, l’Église baptiste du sud, l’Église des missions d’Amérique centrale et l’Église des Assemblées de Dieu. Le judaïsme est pratiqué dans quelques régions, de même que certaines traditions religieuses africaines.

Les saints occupent une place spéciale dans la spiritualité hondurienne. De nombreux Honduriens croient que les saints ont des pouvoirs spéciaux. Dans chaque maison catholique, on trouve une image ou une statue d’un saint particulier (souvent la Vierge Marie). Les gens prient les saints pour qu’ils améliorent leur vie. Villes et villages organisent des fêtes en l’honneur de leurs saints patrons. 

La sainte patronne du Honduras est la Vierge de Suyapa. La basilique de la Vierge de Suyapa, près de Tegucigalpa, est l’un des lieux de pèlerinage les plus imposants d’Amérique centrale. Elle est ornée de magnifiques vitraux et d’un autel en marbre agrémenté de motifs en bronze et en or. On y trouve une petite statue de la Vierge à laquelle on attribue des pouvoirs de guérison.

  Le saviez-vous?
Les funérailles catholiques traditionnelles comprennent un rituel appelé novena : neuf soirs de suite, les intimes et la famille prient devant l’autel du saint installé dans la maison. On peut aussi faire une novena six mois ou un an après le décès.