Le Honduras est le deuxième pays d’Amérique
centrale pour la superficie, après le Nicaragua. Il s’ouvre largement
sur la mer des Caraïbes au nord et à l’est, et a une étroite
façade sur le Pacifique au sud-ouest, par le golfe de Fonseca. Il
est entouré du Guatemala au nord-ouest, du Salvador au sud-ouest
et du Nicaragua au sud-est.
Le Honduras se divise quatre régions physiques : les hauts plateaux de l’intérieur, formés de volcans éteints ; la côte mosquito, à l’est, qui est recouverte de forêt tropicale ; la côte nord, ou caraïbe, bordée d’une plaine côtière où l’on cultive banane et canne à sucre ; et les basses terres du golfe de Fonseca, une étroite bande de 24 kilomètres de large, formée de riches terres volcaniques provenant des montagnes. Deux îles formées par des cônes volcaniques hauts de 670 mètres, El Tigre et Zacate Grande, se dressent dans le golfe. S’ajoutent à ces quatre régions les
îles de la Baie, au large de la côte caraïbe. Ce sont
des îles tropicales, dômes d’anciens volcans, entourées
d’une barrière de corail. On y trouve une jungle dense, des cocotiers
et des plages sablonneuses. Les plus grandes sont Roatán, Utila
et Guanaja. Requins et baleines fréquentent leurs eaux.
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La majorité des Honduriens vivent sur les
hauts plateaux de l’intérieur. Garífunas (métis de
Noirs et d’Autochtones), Pechs, Mosquitos et autres peuples autochtones
habitent la côte mosquito ; le bateau et l’avion y sont les principaux
moyens de transport, la forêt tropicale rendant les déplacements
terrestres difficiles.
Le climat hondurien varie selon les régions.
Les plateaux sont tempérés : entre 15 et 20 °C toute
l’année, et les régions côtières, plutôt
humides. La saison des pluies dure de mai à octobre et la saison
sèche, de novembre à avril.
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Le Honduras est souvent victime d’ouragans et d’inondations. En 1974, l’ouragan Fifi a coûté la vie à 10 000 Honduriens. En 1998, lors de l’ouragan Mitch, des vents de 290 km/h et près d’un mètre de pluie ont causé des inondations et des glissements de terrain qui fait plus de 6 000 morts et ont détruit bâtiments, routes et récoltes. La remise en état se fait lentement et est encore retardée par les inondations et les glissements de terrain causés par les pluies torrentielles de 1999. |