La majorité des Honduriens parlent l’espagnol,
la langue officielle du pays. L’espagnol parlé au Honduras est semblable
à celui qui est parlé dans les autres pays d’Amérique
centrale, sauf pour quelques mots et expressions populaires, qui varient
d’ailleurs d’une région à l’autre. Les Honduriens utilisent
aussi de nombreux mots anglais, la culture nord-américaine influençant
le Honduras depuis plus de cent ans. De nombreux habitants des îles
de la Baie parlent le créole anglais des Caraïbes occidentales,
legs des Anglais qui s’y installèrent au XVIIe
siècle. Les langues indigènes sont parlées presque
uniquement dans les endroits isolés.
Les Honduriens entament habituellement la conversation
par un amical Buenos días (« Bonjour ») et apprécient
les marques de politesse. Il est considéré comme impoli de
croiser quelqu’un sans le saluer. Les gens ont l’habitude de se serrer
la main quand ils se rencontrent, et les femmes se font parfois la bise.
Un Hondurien qui se prépare à manger avec quelqu’un lui dira
Buen
provecho (« Que ça vous fasse du bien ! »). |
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Les Honduriens ont un grand respect pour l’éducation
et s’adressent aux gens de différentes professions en faisant précéder
leur nom de leur titre de fonction, par exemple Docteur Pérez, Instituteur
Cardona, Professeur Nuñez ou Maître Amador. D’autre part,
on s’adresse à un adulte en l’appelant Señor, à
une adulte célibataire, Señorita, et à une
adulte mariée, Señora. Don et Doña sont
des titres réservés à un homme et à une femme
très respectés.
Les Honduriens portent habituellement quatre noms
: deux prénoms et deux noms de famille. Les célibataires
portent le nom de famille de leur père et de leur mère. Par
exemple, si une femme s’appelle Elena María García Lopes,
García représente le nom de famille de son père et
Lopes, celui de sa mère. Après le mariage, les femmes peuvent
laisser tomber leur dernier nom et le remplacer par le nom de famille de
leur mari, précédé par « de ». Imaginons
qu’Elena María épouse un homme dont le nom du père
est Torrez ; elle devient alors Elena María García de Torrez. |
Le
saviez-vous? |
Les coqs
et les poules occupent une place importante dans le folklore hondurien.
D’où l’expression este es mi gallo, qui peut se traduire
littéralement par « ceci est mon coq » et qui signifie
« c’est à moi et c’est ce qu’il y a de mieux ». |
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