Haïti est lun des pays les plus pauvres
des Amériques. Près de 75% des habitants vivent dans la pauvreté,
la plupart de cultures vivrières. Le secteur manufacturier est très
limité. Le tourisme a déjà été un secteur
en pleine croissance, mais les troubles politiques des années 1980
lont presque fait disparaître.
Les difficultés économiques dHaïti ont pour principales causes la corruption et les mauvais choix économiques des gouvernements précédents. Les forêts ont été rasées, ce qui a engendré une érosion des sols, qui, à son tour, a entraîné sécheresses et infertilité des terres. Le gouvernement actuel tente de stimuler léconomie, mais les progrès sont lents. |
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Lagriculture emploie près des trois cinquièmes de la population active. Café, cacao, coton, mangues et sisal constituent les principales exportations. La poussée démographique a amené de nombreux petits fermiers à se consacrer à des cultures destinées à la consommation locale, tels le maïs, le riz, le sorgho, les haricots et les fruits. La plupart des fermiers élèvent quelques têtes de bétail chèvres, cochons ou bovins et de la volaille. Les animaux délevage servent un peu de « compte dépargne » et on les vend souvent pour payer un mariage, des frais médicaux, lécole ou les graines de semence. |
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Lindustrie est concentrée à Port-au-Prince;
elle emploie environ 5% de la population active. Les principales productions
sont les balles de baseball, les composants électroniques et les
vêtements. À la suite dune augmentation du salaire minimum,
le salaire de base à Haïti est légèrement plus
élevé que dans les pays avoisinants. Cette hausse, combinée
à des restrictions commerciales qui existaient déjà
entre Haïti et dautres pays, a eu un effet négatif sur lindustrie
manufacturière.
La population active dHaïti sélève à trois millions de personnes, dont 42 % de femmes, ce qui fait dHaïti lun des pays en développement avec la plus haute proportion de femmes sur le marché du travail. Dans les familles paysannes, les enfants participent au travail de la ferme. |
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En raison dune forte croissance démographique,
le taux de chômage à Haïti atteindrait 65 % de la population
active. Certaines familles sont tellement pauvres quelles envoient leurs
enfants travailler comme domestiques dans des familles de la classe moyenne.
Ces enfants sont logés et nourris contre leur travail, mais ils
ne touchent aucune rémunération.
Lassistance publique et les programmes sociaux en général sont très limités en Haïti. Certains secteurs offrent des pensions de retraite ou des allocations pour les accidents du travail, mais la famille et les agences daide non-gouvernementales constituent les principales sources daide pour bien des Haïtiens. Bien que la classe riche ne représente que 2 % de la population, elle contrôle 44 % du revenu national. |