LES SOINS MEDICAUX
Les conditions de santé en Haïti sont mauvaises. Il y a pénurie d’infrastructures médicales, particulièrement dans les régions rurales. Les conditions de vie sont difficiles et les mesures de salubrité insuffisantes. Les logements sont souvent insalubres, l’eau souvent contaminée, et les maladies infectieuses se propagent rapidement. .
Le saviez-vous? 

Haïti ne compte que 650 médecins pour une population de plus de sept millions d’habitants. 

Presque la totalité des services de santé du pays sont fournis par des agences non-gouvernementales comme la Croix-Rouge ou par des organisations religieuses. La plupart des médecins exercent à Port-au-Prince ; dans les régions rurales, il n'y a qu’un médecin pour 30 000 habitants. Pour les gens qui habitent loin de la capitale, l’hôpital le plus près est souvent à une journée de distance. Même les hôpitaux manquent des ressources les plus élémentaires. À la campagne, ce sont souvent des sages-femmes qui aident les femmes à accoucher. Beaucoup d’entre elles reçoivent aujourd’hui une formation du gouvernement. 
La malnutrition est très élevée dans les campagnes. Prés de trois enfants sur vingt meurent avant d’avoir atteint leur cinquième anniversaire. Le tétanos, la tuberculose et la malaria sont des maladies courantes et le sida (syndrome d’immunodéficience acquise) fait aussi des ravages. L’espérance de vie en Haïti est basse : 47 ans pour les hommes et 51 ans pour les femmes. De nombreux Haïtiens ont recours à la médecine traditionnelle. Les herbes médicinales sont d’usage courant, surtout dans les campagnes, mais la déforestation a presque fait disparaître certaines plantes. Les doktès fey sont des guérisseurs qui soignent par les plantes et les massages.
La médecine par les plantes est aussi pratiquée par les guérisseurs vaudou ; les guérisseurs hommes sont des houngans, les femmes, des manbos. On fait appel à leurs services tant pour diagnostiquer une maladie que pour révéler la source d’autres problèmes. La médecine traditionnelle est souvent utilisée en combinaison avec la médecine moderne et s’y substitue totalement lorsque la médecine moderne n'est pas disponible.
 
 
Le saviez-vous? 

L’hôpital Albert Schweitzer, en Haïti, participe à la formation de spécialistes en médecine tropicale.