Fêtes
Comme les Canadiens, le soir du 31 décembre, la majorité des Guyanais attendent les douze coups de minuit pour fêter le Nouvel An. Eux aussi prennent souvent des résolutions pour la nouvelle année. 

 Mushramani signifie << fêter un travail bien fait >> dans la langue autochtone, et c'est le nom que l'on a donné à la fête nationale du 23 février, qui est aussi appelée la journée de la République. Cette fête est marquée par une semaine de programmes spéciaux à la télévision, dans les écoles et dans les lieux publics.

Parmi les nombreuses fêtes religieuses, Noël est la plus célébrée : tout le monde y participe, quelles que soient ses croyances. Les gens font des repas de fête et assistent à des événements sportifs. L'une des traditions de No‘l les plus populaires est celle de << l'orchestre masqué >> : ce jour-là, des musiciens et des chanteurs déguisés jouent de maison en maison.
LE SAVIEZ-VOUS?  

En Guyana, lors de la fête de Noël, différences religieuses, ethniques et sociales tendent à disparaître : Chrétiens et Non-chrétiens s'invitent à manger, s'offrent des cadeaux et descendent danser dans les rues. 

 
Deux fêtes nationales appartiennent à la tradition hindoue. La première est Diwali, le festival des lumières : des centaines de lampes en terre cuite sont allumées dans les foyers hindous et l'on prie alors pour la prospérité. La deuxième, Phagwa, le festival du printemps, se fête dans la bonne humeur, chacun aspergeant l'autre de poudre colorée et d'eau. 

 Deux fètes musulmanes font aussi l'objet de célébrations nationales : Eid-al-Fitr, qui marque la fin du jeûne du mois de Ramadan, et Eid-al-Adha qui comm?more la disposition du prophète Abraham à offrir son fils en sacrifice à Dieu. 

 L'une des particularités de la culture guyanaise, c'est que chacun, quelle que soit sa propre religion, participe d'une manière ou d'une autre aux fêtes religieuses de ses amis et de ses voisins.