Au cours des trente dernères années,
les membres du corps médical (médecins, infirmiers et infirmières)
ont été nombreux à quitter la République de
Guyana: le gouvernement, à court de fonds, ne faisait pas de la
santé une priorité. L'espérance de vie est d'ailleurs
assez basse : 61 ans pour les hommes et 68 ans pour les femmes.
Depuis 1993, le gouvernement a augmenté le financement des services de santé et tente d'améliorer la qualité des soins médicaux. Le pays possède maintenant un certain nombre de petits hôpitaux. Les soins ont beau être gratuits, environ 12 % de la population vivant à l'intérieur des terres n'y a pas accés et dépend de la médecine traditionnelle (chez soi, à partir de racines, de feuilles, de fleurs, de fruits, de graines de plantes et d'herbes). La malaria, la tuberculose, le choléra, la dengue et la typhoïde sont encore communes en Guyana. Les Guyanais qui en ont les moyens vont parfois se faire soigner à l'étranger, notamment au Canada. |
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