L’Église catholique joue depuis longtemps un rôle considérable dans la vie des Guatémaltèques. Le catholicisme a été introduit par les Dominicains, qui cherchaient à transmettre leur foi d’une façon compréhensible pour les populations auxquelles ils s’adressaient. En général, ils ne s’installaient pas de façon permanente dans un village ; après y avoir implanté les rites de l’Église, ils partaient, laissant aux nouveaux convertis la responsabilité de les faire observer.
Le catholicisme au Guatemala, en particulier dans les régions mayas, diffère un peu de celui qui est pratiqué dans d’autres pays. Dans les villages, les croyances mayas et catholiques se sont souvent combinées pour donner des formes uniques de culte, notamment les rituels touchant Maximon (une sorte d’anti-saint), les confréries de village où les hommes consacrent tour à tour une année de leur vie à organiser les dévotions aux saints patrons du village, et l’invocation aux saints et aux ancêtres pour l’obtention de faveurs par l’offrande d’encens et d’alcool. C’est néanmoins la célébration publique des jours saints et d’événements personnels tels les anniversaires de naissance, les mariages, les naissances et les décès qui est au coeur de la vie religieuse des Guatémaltèques
Certains Guatémaltèques consultent des hommes de prières appelés brujos, ajkunes ou chuchkujawes à qui l’on attribue le pouvoir de jeter et de lever des sorts, de prédire l’avenir, d’implorer Dieu de guérir les malades, de raviver l’amour et de ramener les objets perdus. Les brujos exécutent leurs rituels dans des maisons ou des cavernes, par l’offrande d’encens et d’alcool.
Depuis peu, deux nouveaux facteurs sont venus influencer
les formes traditionnelles de religion. De jeunes prêtres ont introduit
l’Action catholique, une sorte de catholicisme orthodoxe orienté
vers l’activisme social. Le fondamentalisme protestant est aussi en croissance,
les sectes evangelico faisant de nombreux adeptes dans les régions
rurales.
| Le saviez-vous? | |
|
| Le saviez-vous? | |
|
