Pendant l’époque coloniale,
l’éducation était sous l’autorité de l’Église
catholique. Bien que l’Université de San Carlos ait été
fondée en 1681, l’éducation était réservée
aux fils des Espagnols et de l’élite guatémaltèque.
Après l’indépendance, le gouvernement l’a rendue accessible
à tous. Le Guatemala compte aujourd’hui plusieurs universités.
Le niveau d’éducation des enfants guatémaltèques dépend toutefois toujours du revenu familial et de l’endroit où ils habitent. Les paysans sont plus enclins à enseigner à leurs enfants à cultiver la terre et à développer d’autres habiletés manuelles qu’à leur faire apprendre les matières enseignées à l’école. En milieu rural, les enfants commencent souvent à travailler jeunes pour aider la famille. Ils travaillent avec leurs parents dans les plantations, s’occupent de tâches ménagères et sculptent des objets en bois ou fabriquent des pièces artisanales pour augmenter le revenu familial. L’éducation publique est gratuite. Le gouvernement réussit à garder les frais de scolarité bas grâce à deux rotations d’élèves par jour, un groupe l’avant-midi, un autre l’après-midi. Les manuels scolaires et les uniformes, généralement obligatoires, sont à la charge des -parents. Même dans les villes et les villages plus populeux, il peut s’avérer difficile pour les parents d’envoyer leurs enfants à l’école. Les familles bien nanties inscrivent leurs enfants aux écoles privées, nombreuses partout au pays. L’année scolaire dure de janvier à
octobre. Les élèves passent six ans au primaire, trois ans
au 1er cycle du secondaire et trois ans au 2e cycle du secondaire (diversificado),
où ils commencent leur formation en vue d’une carrière précise.
Ceux qui veulent devenir enseignants pour l’école primaire, mécaniciens
ou comptables reçoivent toute leur formation en diversificado.
D’autres professions, comme le service social et le génie, nécessitent
de trois à six années d’études universitaires.
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