PAYSAGE ET CLIMAT
Le Guatemala est le pays le plus septentrional d’Amérique centrale avec le Belize. Il est bordé au nord et à l’ouest par le Mexique, à l’est par le Belize, la mer des Caraïbes et le Honduras, et au sud par le Salvador et l’océan Pacifique. Le pays a une superficie à peu près équivalente à celle de Terre-Neuve.

Deux chaînes de montagnes faisant prolongement aux Andes traversent le pays d’est en ouest : les Cuchumatanes et la Sierra Madre. Le mont Tajumulco culmine à 4 000 mètres. Les volcans sont nombreux, ainsi que les sources thermales. Le long de la côte pacifique, trois volcans actifs crachent régulièrement des nuages de cendres. Comme toute l’Amérique centrale, le Guatemala subit des tremblements de terre annuels, la plupart trop légers pour causer des dommages. 

La majorité de la population vit sur le haut plateau central, entre les deux massifs montagneux. C’est là que se trouve la capitale, Ciudad Guatemala, qui, avec ses deux millions d’habitants, est la plus grande ville d’Amérique centrale. Située non loin de deux des volcans actifs du pays, le Pacaya et le Fuego, Ciudad Guatemala est parfois couverte de retombées grisâtres.

La région de l’Alta Verapaz, dans le centre-nord du pays, est mouillée par une bruine quasi-perpétuelle, le chipi-chipi. Les plantations de café dominent le paysage. La forêt tropicale, où poussent abondance d’orchidées et de lichens, est le principal refuge des derniers quetzals du Guatemala, ces oiseaux au plumage vert brillant qui sont l’emblème du Guatemala. 

À l’ouest et au sud, les basses terres chaudes et fertiles de la côte pacifique sont arrosées par de nombreuses rivières qui descendent des montagnes pour se jeter dans l’océan. Derrière une étroite bande de sable volcanique noir s’étendent d’immenses plantations de caoutchouc, de coton et de canne à sucre. Vers l’intérieur, le relief s’élève pour former les hautes terres occidentales  : bananiers et cacaoyers poussent dans les vallées au climat tempéré et le flanc des montagnes est couvert de forêts de pins et de cèdres. C’est là que vit la presque totalité de la population maya du pays.

Les basses terres luxuriantes de la côte caraïbe, à l’est, sont renommées pour leurs ranchs et leurs plantations de bananiers. Elles sont la voie commerciale entre les Caraïbes et Ciudad Guatemala.

Le Petén, vaste jungle couvrant toute la partie nord du pays, représente plus du tiers du pays. Jadis centre de la culture maya, il renferme dans ses forêts denses les ruines de villes entières. On y trouve quantité d’acajous atteignant plus de 50 mètres. Singes-araignées, singes-hurleurs, tapirs, jaguars ainsi que des centaines d’espèces d’oiseaux et de papillons y vivent ; le Guatemala abrite en fait autant d’espèces d’oiseaux que le Canada et les États-Unis réunis. L’arrivée récente de colons et la prospection de pétrole menacent cependant l’intégrité environnementale de la région.

S’il gèle et neige légèrement sur les hauts sommets, la plus grande partie des hautes terres du Guatemala jouit d’un climat printanier à l’année longue. Dans les basses terres du Petén et des régions côtières, il fait toujours chaud et humide (jusqu’à 37 °C). Il y a deux saisons au Guatemala : l’été, qui est sec, et l’hiver (de mai à octobre), qui amène de fortes pluies quotidiennes et parfois des ouragans.
 

  Le saviez-vous?
Le lac Atitlán, situé au nord-ouest de Ciudad Guatemala, est renommé pour sa majestueuse beauté. 

  Le saviez-vous?
Au Guatemala, les citrons sont verts et les limes, jaunes.