La tradition littéraire du Guatemala
date de plusieurs siècles. Le Popol Vuh, poème de plus de
9 000 vers, a été écrit par un Quiché peu après
la conquête pour conserver l’histoire et les croyances de son peuple.
Le poème décrit la création du monde et de l’humanité
et le départ du peuple quiché de sa patrie septentrionale
pour établir une civilisation sur les hautes terres du Guatemala.
Au XXe siècle, le romancier Miguel Angel Asturias
a reçu le prix Nobel (1967) pour ses livres sur le Guatemala, dont
El Senõr Presidente (Monsieur le Président) et Hombres
de Maiz (Hommes de maïs).
La tradition musicale est également riche au Guatemala. L’instrument national est le marimba, sorte de xylophone en bois si grand que six personnes peuvent en jouer en même temps. La plupart des villes ont au moins un groupe de marimba. Lors des fêtes traditionnelles, le marimba est accompagné de flûtes et d’un tambour fabriqué à partir d’un tronc creux ; lors des fiestas ladino, il est accompagné de guitares, de saxophones et de crécelles faites de gourdes évidées. Les jeunes Guatémaltèques aiment aussi la musique pop contemporaine. On danse parfois au son de la musique, mais, à l’exception des danses folkloriques traditionnelles lors des fiestas, les Guatémaltèques ne pratiquent pas de style de danse particulier. Bien qu’on fabrique de magnifiques céramiques,
peintures, bijoux et paniers au Guatemala, le pays est surtout renommé
pour son tissage, utilisé à des fins pratiques et culturelles.
Les motifs compliqués des tissages aux couleurs vives représentent
des aspects de la spiritualité et l’appartenance communautaire.
Chacun des motifs, qui datent de la pré-conquête, est en effet
associé à un village ou à un groupe précis.
Un grand nombre de textiles indigenas sont de fabrication artisanale, produits
sur des métiers à sangle dorsale.
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