Sils sont en majorité catholiques, les
Grenadins comptent également des Anglicans, des Baptistes, des Pentecôtistes,
des Scientistes chrétiens, des Adventistes du Septième jour,
des Témoins de Jéhovah et des membres de lÉglise
du Christ. Il y aussi des Musulmans et des pratiquants du bahaïsme.
Certains suivent la tradition shango dont les origines remontent à la religion des Yoruba dAfrique Occidentale. Ils croient en Olodumare, le dieu créateur, mais plutôt que de le vénérer directement, ils vénèrent divers esprits tels quOsun, dieu de la rivière, ou Shango, dieu du tonnerre. Pour honorer la mer, les adeptes du shango se vêtent de bleu et jettent de la nourriture en offrande aux esprits dans les lacs, dans les rivières et dans la mer. Selon les croyances shango, les hommes furent les premiers sur terre ; les femmes ne furent envoyées que plus tard pour tenter de corriger les problèmes des hommes. De 1917 à 1951, les Britanniques bannirent les traditions shango. Quelques communautés célèbrent Saracca (ou Salacca), cérémonie traditionnelle par laquelle on remercie les esprits des bonnes récoltes, un peu comme on le fait pour lAction de Grâce en Amérique du Nord. Les gens festoient, dansent, et, le dimanche soir, laissent de la nourriture et des boissons en offrande aux ancêtres, nourriture qui sera donnée aux enfants le lendemain matin. On trouve également à la Grenade quelques adeptes du mouvement rasta, mode de vie qui trouve son origine dans la chrétienté copte orthodoxe dÉthiopie. La musique reggae fait partie intégrante de la culture rasta, de même que la marijuana, qui, selon les Rastas, permet datteindre un plus haut niveau spirituel. Le personnage de Mama Maladi est très présent dans la mythologie et dans le folklore grenadins. On dit que les Mama Maladi sont des femmes mortes en couches qui reviennent sur terre pour se venger. La Diablesse, le Loup-garou et son équivalent féminin, la Soucoyant, sont dautres mauvais esprits très redoutés.
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