La langue nationale de la Grenade est langlais,
mais de nombreux Grenadins, surtout les plus âgés des zones
rurales, parlent un créole à base de français quils
appellent patois. Aux XVIIIe et XIXe
siècles, les esclaves utilisaient le créole afin de pouvoir
communiquer entre eux sans être compris par leurs maîtres britanniques.
Plus récemment, des mots espagnols se sont greffés au patois et à langlais. Linfluence espagnole sexplique par le fait que des Grenadins travaillent dans les pays dAmérique Latine tels que le Panama, le Venezuela, Cuba, et Costa Rica. La langue a aussi été influencée par les langues africaines et les Rastas. Les divers noms que prit lîle au cours des cinq derniers siècles reflètent bien lhistoire linguistique du pays. Les indigènes lappelaient « Camerhogne » dans leur langue ; Christophe Colomb la baptisa « Concepción », nom qui devint bientôt « Mayo » sur les cartes ; plus tard, les Espagnols décidèrent de la rebaptiser « Granada » en lhonneur dune province dEspagne. Les Français traduisirent le nom en « Grenade », nom que les Britanniques anglicisèrent quand ils colonisèrent lîle, et qui a subsisté jusquà aujourdhui. Les Grenadins aiment se retrouver entre amis ou en famille. La politique est le sujet de discussion favori. Il ny a pas de quotidiens en Grenade mais deux hebdomadaires et plusieurs publications mensuelles, toutes en anglais. Il y a plusieurs stations de radio, notamment Grenada Radio, WSFM et Spice Capital (« Capitale des épices »). Grenada TV est la principale chaîne de télévision.
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